BOUDDHISME
3 participants
Page 1 sur 1
BOUDDHISME
Le bouddhisme est l'un des grands systèmes de pensée et d'action orientaux, né en Inde au VIe siècle av. J.-C. Il est fondé sur les « Trois Joyaux », les bouddhistes déclarant prendre refuge :
- dans le Bouddha, le fondateur du bouddhisme qui a atteint le plein Éveil de toutes ses capacités spirituelles,
- dans le Dharma, l'ensemble des enseignements du Bouddha
- dans la Sangha la communauté des adeptes sur le chemin de l'Éveil ou du Nirvāna.
À l'origine le bouddhisme n'est pas vraiment une philosophie ou une religion, mais une « leçon des choses » :
dhamma en pali ou dharma en sanskrit, ce terme désignant à la fois la réalité ultime, sa loi naturelle, et l'exposé qui en est fait.
Le discours fondateur du bouddhisme enseigne quatre « nobles vérités »
: la vérité de la souffranceou de l'insatisfaction inhérente à notre condition
actuelle ; la vérité de l'origine de la souffrance engendrée par la multiplication des désirs, par l'attachement obsessif, et en définitive, par notre ignorance ; la vérité de la cessation de la souffrance, ou Nibbâna ; et la vérité du chemin menant à la cessation de la souffrance, qui est la voie moyenne de l'équilibre sur le « noble sentier octuple».
Ces enseignements classiques, et de portée spirituelles plutôt que philosophiques, ne sont cependant que le point de départ de ce qui devint une riche pluralité de traditions philosophiques et religieuses. Après tout le bouddhisme a, un jour ou l'autre, « conquis » toute l'Asie, du Japon jusqu'à l'Afghanistan, intégrant et/ou s'adaptant chacune des cultures rencontrées.
Isa_vhada- 5 étoiles
- Nombre de messages : 498
Date d'inscription : 25/10/2008
Re: BOUDDHISME
Le bouddhisme est issu des enseignements du Bouddha, (l'« éveillé »), un homme dont l’existence historique semble probable, même si les détails de sa vie restent, pour beaucoup, invérifiables, et souvent de portée mythologique.
Les années de la naissance et de la mort de ce chef spirituel ne sont pas sûres; il aurait vécu au VIe siècle av. J.-C. à peu près quatre-vingts ans, mais les traditions ne s'accordent pas à ce sujet .
La plus ancienne le fait naître en 624 av. J.-C. et mourir en 544 av. J.-C. Les Thaïlandais font débuter le calendrier bouddhique en 543 av. J.-C., un an après sa mort.
Né, selon la tradition, à Kapilavastu (Népal) de la reine Māyā, morte à sa naissance, et du roi Śuddhodana, il avait pour nom Gautama
. Il appartenait au clan Śākya (ou Shakya) de la caste des kshatriya (nobles-guerriers), d’où son surnom de Shākyamuni,
« le sage des Śākya ». C'est le nom principal que la tradition du Mahāyāna lui donne - Bouddha Shākyamuni - et par lequel on le distingue des autres Bouddhas.
Il est aussi appelé Siddhārtha Gautama (pāḷi : Siddhattha Gotama) car Siddhārtha est donné comme son prénom dans certaines sources
La vie du Bouddha est riche en légendes décrivant des miracles et des apparitions divines.
Mais c'est seulement 300 ans après sa mort qu'elle commence à être connue par des textes, en même temps que ses enseignements, grâce à l'empereur Ashoka qui en fait la promotion sur toute l'étendue de son domaine et envoie des missions à l'étranger.
Isa_vhada- 5 étoiles
- Nombre de messages : 498
Date d'inscription : 25/10/2008
Doctrine
Le bouddhisme est une voie individuelle dont le but est l'éveil, par l'extinction du désir, de la haine et de l'illusion.
Définition de l'éveil dans le Bouddhisme theravâda
Pour les theravādins, l'éveil est la compréhension parfaite et la réalisation des quatre nobles vérités (voir plus bas); il s'agit de se réveiller du cauchemar des renaissances successives (samsara).
L'éveil permet à l'homme d'entrer dans le nirvāṇa (l'illumination), puis d'atteindre à sa mort le parinirvāna(l'illumination mais avec dissolution complète des agrégats par la disparition du corps). Le cycle des renaissances et des morts est donc brisé.
Définition de l'éveil dans le mahāyāna
Pour les adeptes du Mahāyāna en revanche, l'éveil est en rapport avec la sagesse et la prise de conscience de sa propre nature de Bouddha (la nature essentielle de tout être humain).
Là où le bouddhisme theravāda insiste sur l'extinction complète et irréversible du saṃsāra, le mahāyāna laisse aux bodhisattvas (ceux qui sont éveillés) la possibilité de se maintenir dans le monde sans toutefois produire de karma, par compassion pour les êtres vivants, qu'ils vont alors guider à leur tour vers l'éveil.
Doctrine
Article détaillé : Vocabulaire et concepts du bouddhisme
Le Dharma
Article détaillé : Dharma.
Le Dharma est l'ensemble des enseignements donnés par le Bouddha qui forment le Canon Pali.
Mais la définition du terme peut changer en fonction du contexte et peut signifier « ce qui est établi », « la loi naturelle », « la loi juridique », « le devoir », « l'enseignement » voire « l'essence de toute chose ».
Les trois refuges
« Prendre les trois refuges », dans le bouddhisme, signifie prendre appui sur les forces conjointes du Bouddha, du Dharma (l'ensemble des enseignements) et de la Sangha (l'ensemble des pratiquants, voir plus bas), afin de s'assurer sa propre libération des tourments du samsāra.
Les quatre nobles vérités
Quatre nobles vérités.
Les quatre nobles vérités indiquent ce qu'il est essentiel de savoir pour un bouddhiste. Elles énoncent le problème de l'existence, son diagnostic et le traitement jugé adéquat:
- La vérité de la souffrance : toute vie implique la souffrance l'insatisfaction
- la vérité de l'origine de la souffrance : elle repose dans le désir les attachements;
- la vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est possible ;
- la vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie médiane, qui suit le noble sentier octuple.
Isa_vhada- 5 étoiles
- Nombre de messages : 498
Date d'inscription : 25/10/2008
Re: BOUDDHISME
Les trois caractéristiques de l'existence
- L'impersonnalité: il n'y a rien qui ait une existence indépendante et réelle en soi.
- L’impermanence : tout est constamment changeant.
- L'insatisfaction ou souffrance : rien ne peut nous satisfaire de manière ultime et définitive.
Ces trois caractéristiques de l'existence conditionnée sont universelles, et pourraient être reconnues par une vision directe de la réalité.
Le nirvāna échappe aux caractéristiques de souffrance et d'impermanence.
Les trois racines du mal, ou « trois poisons »
Le bouddhisme considère qu'il existe trois poisons pour l'esprit :
- Avidité ou Soif
- Colère ou Aversion,
- Ignorance ou Indifférence
Certaines écoles en rajoutent deux, la jalousie et l'orgueil.
Selon le Bouddha les causes de la souffrance humaine peuvent être trouvées dans l'incapacité à voir correctement la réalité.
Cette ignorance, et les illusions qu'elle entraîne, conduisent à l'avidité, au désir de posséder davantage que les autres, à l'attachement et à la haine pour des personnes ou des choses.
Sa philosophie est telle que : la souffrance naît du désir ou de l'envie. C'est en les supprimant tous deux qu'il serait parvenu au nirvāna.
Les renaissances
Article détaillé : Réincarnation#Dans_le_bouddhisme.2C_des_notions_contradictoires
À cause des trois poisons et de l'interdépendance, les hommes sont assujettis au Saṃsāra (le cycle des renaissances). Le « monde » (Loka) dans lequel ils renaîtront après leur mort dépendra de leur karma, c'est-à-dire de leurs actions passées. Cette renaissance ne fait donc que prolonger indéfiniment la souffrance (« la fatigue de remplir les cimetières » dit l'Assu Sutta[).
Conformément à la philosophie bouddhiste, ce n'est ni le même, ni un autre qui renaît. Ce n'est donc pas, comme dans le principe de la réincarnation, une âme immortelle qui se « réincarne ».
En effet, la notion de réincarnation implique l’existence d’une âme immortelle qui entre et sort d’un corps et entre à nouveau dans un autre, mais, selon la croyance bouddhiste, il n’existe rien de tel.
Ce qui subsisterait après la mort ne serait pas une « âme », mais une énergie psychique qui réapparaîtrait ensuite sous une autre forme lors de la renaissance (excepté pour celui qui a atteint le nirvāna)
Le Bouddha propose de se réveiller de ce cauchemar, de chasser la confusion et l'illusion pour être illuminé par la réalité. Ainsi, la souffrance et le cycle karmique seraient brisés.
Il définit le but ultime de son enseignement comme étant « la délivrance », le « dénouement », « la libération de la souffrance » ou nirvāna.
.
Isa_vhada- 5 étoiles
- Nombre de messages : 498
Date d'inscription : 25/10/2008
Noble octuple sentier
Noble sentier octuple.
Les huit membres du noble sentier octuple (ariyāṭṭaṅgika magga) sont :
Au lieu de "juste" on lit parfois "complet" ou "total".
Les 10 préceptes
Ces dix préceptes se retrouvent dans plusieurs textes canoniques (par exemple le Kutadana Sutta, dans le Digha-Nikaya)
Les 10 préceptes sont :
Sous leur forme positive, ce sont :
(Dans cette formulation positive, les 6e et 7e préceptes « négatifs » sont regroupés en un seul).
Les préceptes, parfois réduits au nombre de cinq, ne sont pas des règles absolues mais des guides de comportement éthique. L'application de certains d'entre eux varie selon les personnes mais aussi selon les traditions.
Les quatre incommensurables
Articles détaillés :
Quatre incommensurables et Samatha bhāvanā
Les quatre conduites ou sentiments pieux (brahmavihāras) sont aussi appelés les quatre incommensurables car ils pourraient être développés indéfiniment.
Cultivés sans l'intention de mener tous les êtres à la libération ultime, ces quatre intentions conduisent à une renaissance dans le monde céleste de Brahmā ;
développées avec le désir de mener tous les êtres à la libération ultime, les quatre conduites deviennent alors « incommensurables » et conduisent à « l'éveil parfait ».
Il s'agit d'émotions positives qui pourraient être développées par des pratiques appropriées :
.
Les huit membres du noble sentier octuple (ariyāṭṭaṅgika magga) sont :
- La compréhension juste (Sammā ditthi)
- La pensée juste (Sammā saṅkappa)
- La parole juste (Sammā vācā)
- L'action juste (Sammā kammanta)
- Le mode de vie juste (Sammā ājiva)
- L'effort juste (Sammā vāyāma)
- L'attention juste (Sammā sati)
- La concentration juste (Sammā samādhi)
Au lieu de "juste" on lit parfois "complet" ou "total".
Les 10 préceptes
Ces dix préceptes se retrouvent dans plusieurs textes canoniques (par exemple le Kutadana Sutta, dans le Digha-Nikaya)
Les 10 préceptes sont :
- S'efforcer de ne pas nuire aux êtres vivants ni retirer la vie,
- S'efforcer de ne pas prendre ce qui n'est pas donné,
- S'efforcer de ne pas avoir une conduite sexuelle incorrecte ─ plus généralement garder la maîtrise des sens,
- S'efforcer de ne pas user de paroles fausses ou mensongères,
- S'efforcer de ne pas user de paroles dures ou blessantes,
- S'efforcer de ne pas user de paroles inutiles,
- S'efforcer de ne pas user de paroles calomnieuses,
- S'efforcer de ne pas avoir de convoitise,
- S'efforcer de ne pas user d’animosité,
- S'efforcer de ne pas avoir de vues fausses.
Sous leur forme positive, ce sont :
- Avec des actions bienveillantes, je purifie mon corps,
- Avec une générosité sans réserve, je purifie mon corps,
- Avec calme, simplicité et contentement, je purifie mon corps,
- Avec une communication véritable, je purifie ma parole,
- Avec des paroles salutaires et harmonieuses, je purifie ma parole,
- Avec des mots bienveillants et gracieux, je purifie ma parole,
- Abandonnant la convoitise pour la tranquillité, je purifie mon esprit,
- Changeant la haine en compassion, je purifie mon esprit,
- Transformant l’ignorance en sagesse, je purifie mon esprit.
(Dans cette formulation positive, les 6e et 7e préceptes « négatifs » sont regroupés en un seul).
Les préceptes, parfois réduits au nombre de cinq, ne sont pas des règles absolues mais des guides de comportement éthique. L'application de certains d'entre eux varie selon les personnes mais aussi selon les traditions.
Les quatre incommensurables
Articles détaillés :
Quatre incommensurables et Samatha bhāvanā
Les quatre conduites ou sentiments pieux (brahmavihāras) sont aussi appelés les quatre incommensurables car ils pourraient être développés indéfiniment.
Cultivés sans l'intention de mener tous les êtres à la libération ultime, ces quatre intentions conduisent à une renaissance dans le monde céleste de Brahmā ;
développées avec le désir de mener tous les êtres à la libération ultime, les quatre conduites deviennent alors « incommensurables » et conduisent à « l'éveil parfait ».
Il s'agit d'émotions positives qui pourraient être développées par des pratiques appropriées :
- La bienveillance universelle (mettā en pāli, maitrī en sanskrit), développée par la pratique ..
- de méditation appelée mettā bhāvanā ;
- La compassion (karunā), née de la rencontre de la bienveillance et de la souffrance d'autrui, développée par la méditation appelée karunā bhāvanā;
- La joie sympathique (muditā), qui consiste à se réjouir du bonheur d'autrui (muditā bhāvanā) ;
- L'équanimité (uppekkā, upeksā) ou tranquillité, qui va au-delà de la compassion et de la joie sympathique est un état de paix face à toute circonstance, heureuse, triste ou indifférente (uppekkā bhāvanā.
.
Isa_vhada- 5 étoiles
- Nombre de messages : 498
Date d'inscription : 25/10/2008
Re: BOUDDHISME
La vacuité :
Dans le Theravāda, la vacuité (Shûnyatâ) signifie qu'aucune chose n'a d'existence propre[ (elles ne semblent exister que par interdépendance).
Il existe une méditation vipassanā qui est là contemplation de cette vacuité.
Mais le concept de vacuité, exposé par la littérature dite de la prajñāpāramitā, et Nāgārjuna, prend un autre sens avec le Madhyamaka
. Le Madhyamaka reconnaît l'enseignement de l'interdépendance mais il considère cette roue de la vie elle-même comme vacuité.
Les trois corps (ou kāyas) de Bouddha
Article détaillé : Trikāya
Le Canon pāli désigne trois corps de Gautama Bouddha :
Le concept prend de l'importance dans l'école Sarvāstivādin.
Mais il acquiert par la suite une signification fort différente.
En effet, dans le Mahāyāna, les Trois corps manifestations d'un Bouddha, ne sont pas des entités séparées mais des expressions de l'ainsité (tathāta) qui sont une. Ils y sont respectivement,
L'éthique bouddhiste et les préceptes
Dans le bouddhisme, l’éthique est basée sur le fait que les actions du corps, de la parole et de l’esprit ont des conséquences pour nous-mêmes et pour ce qui nous entoure, les autres comme notre environnement.
Il y a deux sortes d’actions, les actions kusala (mot pali signifiant sain, habile, favorable, positif) et les actions akusala (malsain, malhabile, défavorable, négatif).
L’éthique bouddhique propose donc à l'être humain de prendre conscience des états d’esprit dans lesquels il se trouve et à partir desquels il agit, parle, pense et à devenir ainsi responsable tant de ses états d’esprit que des conséquences de ses actions.
Sangha de Ajahn Chah
Le Sangha: la communauté des adeptes
Article détaillé : Sangha (bouddhisme)
Le Saṅgha est la communauté de ceux qui suivent l'enseignement du Bouddha. C'est un des trois lieux de refuge
On distingue le 'Noble Saṅgha' (sanskrit Arya Saṅgha) constitué des êtres ayant atteint un haut niveau de libération et le Saṅgha ordinaire, comportant tous les êtres suivant
.
Dans le Theravāda, la vacuité (Shûnyatâ) signifie qu'aucune chose n'a d'existence propre[ (elles ne semblent exister que par interdépendance).
Il existe une méditation vipassanā qui est là contemplation de cette vacuité.
Mais le concept de vacuité, exposé par la littérature dite de la prajñāpāramitā, et Nāgārjuna, prend un autre sens avec le Madhyamaka
. Le Madhyamaka reconnaît l'enseignement de l'interdépendance mais il considère cette roue de la vie elle-même comme vacuité.
Les trois corps (ou kāyas) de Bouddha
Article détaillé : Trikāya
Le Canon pāli désigne trois corps de Gautama Bouddha :
- son corps formel fait des quatre éléments (pāli caturmahābhūtikāya), soit le corps historique de Gautama.
- le corps mental (pāli manomayakāya) par lequel Gautama se rendait dans les royaumes divins
- le corps de la doctrine (pāli dhammakāya), l'ensemble des enseignements, qui demeurent un certain temps après la mort de Gautama.
Le concept prend de l'importance dans l'école Sarvāstivādin.
Mais il acquiert par la suite une signification fort différente.
En effet, dans le Mahāyāna, les Trois corps manifestations d'un Bouddha, ne sont pas des entités séparées mais des expressions de l'ainsité (tathāta) qui sont une. Ils y sont respectivement,
- le Nirmānakāya, corps de manifestation, d'émanation,
- le Sambhogakāya, corps de félicité, ou de jouissance,
- le Dharmakāya, corps du Réel, ou ultime.
L'éthique bouddhiste et les préceptes
Dans le bouddhisme, l’éthique est basée sur le fait que les actions du corps, de la parole et de l’esprit ont des conséquences pour nous-mêmes et pour ce qui nous entoure, les autres comme notre environnement.
Il y a deux sortes d’actions, les actions kusala (mot pali signifiant sain, habile, favorable, positif) et les actions akusala (malsain, malhabile, défavorable, négatif).
L’éthique bouddhique propose donc à l'être humain de prendre conscience des états d’esprit dans lesquels il se trouve et à partir desquels il agit, parle, pense et à devenir ainsi responsable tant de ses états d’esprit que des conséquences de ses actions.
Sangha de Ajahn Chah
Le Sangha: la communauté des adeptes
Article détaillé : Sangha (bouddhisme)
Le Saṅgha est la communauté de ceux qui suivent l'enseignement du Bouddha. C'est un des trois lieux de refuge
On distingue le 'Noble Saṅgha' (sanskrit Arya Saṅgha) constitué des êtres ayant atteint un haut niveau de libération et le Saṅgha ordinaire, comportant tous les êtres suivant
.
Isa_vhada- 5 étoiles
- Nombre de messages : 498
Date d'inscription : 25/10/2008
Re: BOUDDHISME
Pour illustrer cette très belle (et exacte) présentation du Bouddhisme
voici ce que nous récitons avant chaque méditation, enseignement ou pratique ou chaque matin et chaque soir
En le Bouddha , le Dharma et la Sangha, jusqu'à l'éveil je
prends refuge, puisse -je par ma pratique de la générosité et des autres
perfection, devenir moi même un Bouddha pour le bonheur de tous les
êtres ( 3 fois) (Prière de prise de refuge)
-puissent tous les êtres obtenir le bonheur et les causes du
bonheur (mettā l'Amour)
-puissent tous les êtres etre affranchis de la souffrance et des
causes de la souffrance, (karunā)-la Compassion)
-puissent toues les êtres ne jamais être séparés de
la félicité supreme exempte de toute souffrance (muditā la joie)
-puissent tous les êtres
demeurer dans l'équanimité, sans attachement pour les amis ni haine pour les
ennemis (uppekkā l'équanimité )
(les 4 incommensurables)
Pour moi le Bouddhisme... c'est d'abord une volonté affichée de se transformer soi même ceci pour transfomer le monde
les differents voeux de prise de refuge qui varient selon les écoles et les lignées vont tous dans le même sens
présentation de quelques uns ici
http://michel1955.blogspot.com/2009/03/voeux-de-prise-de-refuge.html
voici ce que nous récitons avant chaque méditation, enseignement ou pratique ou chaque matin et chaque soir
En le Bouddha , le Dharma et la Sangha, jusqu'à l'éveil je
prends refuge, puisse -je par ma pratique de la générosité et des autres
perfection, devenir moi même un Bouddha pour le bonheur de tous les
êtres ( 3 fois) (Prière de prise de refuge)
-puissent tous les êtres obtenir le bonheur et les causes du
bonheur (mettā l'Amour)
-puissent tous les êtres etre affranchis de la souffrance et des
causes de la souffrance, (karunā)-la Compassion)
-puissent toues les êtres ne jamais être séparés de
la félicité supreme exempte de toute souffrance (muditā la joie)
-puissent tous les êtres
demeurer dans l'équanimité, sans attachement pour les amis ni haine pour les
ennemis (uppekkā l'équanimité )
(les 4 incommensurables)
Pour moi le Bouddhisme... c'est d'abord une volonté affichée de se transformer soi même ceci pour transfomer le monde
les differents voeux de prise de refuge qui varient selon les écoles et les lignées vont tous dans le même sens
présentation de quelques uns ici
http://michel1955.blogspot.com/2009/03/voeux-de-prise-de-refuge.html
Re: BOUDDHISME
Bonjour Michel,
J'apprécie beaucoup ces prières, merci...Je les copie pour les avoir ici
Bon dimanche
Isa
Si nombreux que soient les êtres,
Je fais voeu de les sauver tous.
Si nombreuses que soient les passions,
Je fais voeu de les vaincre toutes.
Si nombreux que soient les dharmas,
je fais voeu de les acquerir tous.
Si parfaite que soit la voie du Bouddha,
je fais voeu de la réaliser.
(LES QUATRES GRANDS VOEUX d'UN BODHISATTVA )
Avec le souhait de libérer tous les êtres,
Je prendrai toujours refuge
En le Bouddha, le Dharma et le Sangha
Jusqu’à ce que j’atteigne l’Eveil parfait.
Inspiré par la compassion et la sagesse,
En présence des Bouddhas,
Je génère aujourd’hui l’esprit d’Evceil
Pour le bien de tous les êtres sensibles.
Tant que l’espace durera,
Et tant que les êtres sensibles demeureront,
Puissé-je moi aussi demeurer
Pour dissiper la misère du monde.
De sa Sainteté le XIV ° DALAI-LAMA
Puissé-je devenir en tout temps, maintenant et à jamais,
un protecteur pour ceux qui n’ont pas de protection,
un guide de ceux qui ont perdu leur chemin,
un navire pour ceux qui doivent traverser les océans,
un pont pour ceux qui doivent franchir les fleuves,
un sanctuaire pour ceux qui sont en danger,
une lampe pour ceux qui ont besoin de lumière,
un refuge pour ceux qui ont besoin d’un abri,
un serviteur pour ceux qui sont dans le besoin.
Aussi longtemps que l’espace perdurera,
aussi longtemps que les êtres y demeureront, jusqu’alors,
puissé-je moi aussi y demeurer avec eux et vaincre les misères du monde.
(Tiré de : Guide à la voie du Bodhisattva, Shantideva).
et ceux que j'ai pris...
Je prends refuge dans le Bouddha
Celui qui me montre la voie dans cette vie
Namo Buddhaya
Je prend refuge dans le Dharma
Le chemin de la Compréhension et de l'Amour
Namo Dhammaya
Je prend refuge dans la Sangha
la communauté qui vit en harmonie, dans la Pleine Conscience
Namo Sanghaya (Cloche)
Prenant refuge dans le Bouddha en moi-même
Je souhaite aider tous les êtres à trouver leur nature d'éveil
Réalisant l'esprit d'amour
Namo Buddhaya
Prenant refuge dans le Dharma en moi-même
Je souhaite aider tous les êtres à réaliser et prendre ensemble
La voie de la Libération
Namo Dhammaya
Prenant refuge dans la Sangha en moi-même
Je souhaite aider tous les êtres à bâtir la noble communauté
Les embrassant dans leur transformation
Namo Sanghaya (Cloche),(Cloche)
(voeux du village des pruniers)
http://michel1955.blogspot.com/2009/01/ma-prise-des-3-refuges-et-des-5.html
J'apprécie beaucoup ces prières, merci...Je les copie pour les avoir ici
Bon dimanche
Isa
Si nombreux que soient les êtres,
Je fais voeu de les sauver tous.
Si nombreuses que soient les passions,
Je fais voeu de les vaincre toutes.
Si nombreux que soient les dharmas,
je fais voeu de les acquerir tous.
Si parfaite que soit la voie du Bouddha,
je fais voeu de la réaliser.
(LES QUATRES GRANDS VOEUX d'UN BODHISATTVA )
Avec le souhait de libérer tous les êtres,
Je prendrai toujours refuge
En le Bouddha, le Dharma et le Sangha
Jusqu’à ce que j’atteigne l’Eveil parfait.
Inspiré par la compassion et la sagesse,
En présence des Bouddhas,
Je génère aujourd’hui l’esprit d’Evceil
Pour le bien de tous les êtres sensibles.
Tant que l’espace durera,
Et tant que les êtres sensibles demeureront,
Puissé-je moi aussi demeurer
Pour dissiper la misère du monde.
De sa Sainteté le XIV ° DALAI-LAMA
Puissé-je devenir en tout temps, maintenant et à jamais,
un protecteur pour ceux qui n’ont pas de protection,
un guide de ceux qui ont perdu leur chemin,
un navire pour ceux qui doivent traverser les océans,
un pont pour ceux qui doivent franchir les fleuves,
un sanctuaire pour ceux qui sont en danger,
une lampe pour ceux qui ont besoin de lumière,
un refuge pour ceux qui ont besoin d’un abri,
un serviteur pour ceux qui sont dans le besoin.
Aussi longtemps que l’espace perdurera,
aussi longtemps que les êtres y demeureront, jusqu’alors,
puissé-je moi aussi y demeurer avec eux et vaincre les misères du monde.
(Tiré de : Guide à la voie du Bodhisattva, Shantideva).
et ceux que j'ai pris...
Je prends refuge dans le Bouddha
Celui qui me montre la voie dans cette vie
Namo Buddhaya
Je prend refuge dans le Dharma
Le chemin de la Compréhension et de l'Amour
Namo Dhammaya
Je prend refuge dans la Sangha
la communauté qui vit en harmonie, dans la Pleine Conscience
Namo Sanghaya (Cloche)
Prenant refuge dans le Bouddha en moi-même
Je souhaite aider tous les êtres à trouver leur nature d'éveil
Réalisant l'esprit d'amour
Namo Buddhaya
Prenant refuge dans le Dharma en moi-même
Je souhaite aider tous les êtres à réaliser et prendre ensemble
La voie de la Libération
Namo Dhammaya
Prenant refuge dans la Sangha en moi-même
Je souhaite aider tous les êtres à bâtir la noble communauté
Les embrassant dans leur transformation
Namo Sanghaya (Cloche),(Cloche)
(voeux du village des pruniers)
http://michel1955.blogspot.com/2009/01/ma-prise-des-3-refuges-et-des-5.html
Isa_vhada- 5 étoiles
- Nombre de messages : 498
Date d'inscription : 25/10/2008
Re: BOUDDHISME
les cinq entrainements à la pleine conscience qui completent les voeux de prise de refuge au Village des Pruniers (selon les enseignements et pratiques du Maître zen Vietnamien Thich Nhat Hanh)
Frères et Sœurs, il est temps maintenant de réciter les Cinq Entraînements à la Pleine Conscience.
Les
Cinq Entraînements à la Pleine Conscience sont la base d’une vie
heureuse. Ils offrent le moyen de protéger la vie et de la rendre
belle. En suivant ce chemin, nous cultivons l’amour et le bonheur et
aidons les autres à faire de même.
Les
cinq entraînements nous permettent d’approfondir notre compréhension de
l’inter-être de toutes choses, et de mieux comprendre que notre bonheur
est interdépendant du bonheur d’autrui. L’inter-être n’est pas une
théorie mais une expérience vécue par les grands êtres, bouddhistes et
non bouddhistes. Le mystère de l’inter-être peut être vécu à chaque
moment par chacun de nous : nous n’existons pas comme des entités
séparées, nous sommes interdépendants de tout le cosmos. Nous sommes
tissés par la Toile de l’inter-être : toute entité de l’univers
n’existe que parce que les autres entités existent.
La
pratique des Cinq Entraînements à la Pleine Conscience est également un
entraînement à la concentration et à la vision profonde. Elle nous
donne ainsi accès à la vision de l’inter-être qui nous libère de toute
peur et de toute séparation.
Ces
entraînements ne sont pas des commandements. Il est important de les
recevoir et de les vivre dans un esprit ouvert, avec souplesse et sans
dogmatisme, en tenant compte des exceptions possibles.
Le premier entraînement : protection de la vie
Conscient(e)
de la souffrance provoquée par la destruction de la vie, je m’engage à
ne pas tuer, à ne pas laisser tuer et à ne soutenir aucun acte
meurtrier dans le monde, dans mes pensées ou dans ma façon de vivre.
Je
suis déterminé(e) à cultiver mon attention et ma compassion, afin
d’apprendre comment protéger la vie des personnes, des animaux, des
plantes et des minéraux.
Je trouverai les moyens d’aider les autres à voir combien la vie est précieuse, en eux et autour d’eux.
Je m’entraînerai à entrer en contact profond avec la nature interdépendante de toutes choses.
Je
pourrai ainsi transformer la discrimination, la peur, la colère,
l’avidité, en moi et dans le monde, de manière à prévenir la violence
et la guerre qui s’exercent souvent au nom d’une religion ou d’une
idéologie.
Deuxième entraînement : équité et générosité
Conscient(e)
de la souffrance provoquée par l’injustice sociale, le vol et
l’oppression, je m’engage à respecter la propriété d’autrui et à ne pas
tirer profit de l’exploitation des êtres vivants ou de toute autre
forme de vie.
Je suis déterminé(e) à pratiquer la générosité et à
partager mon temps, mon énergie et mes ressources matérielles avec
celles et ceux qui en ont besoin.
J’apprendrai les moyens d’offrir la joie, la paix et le bonheur à tous les êtres.
Je
m’entraînerai à reconnaître mes véritables besoins de façon à mener une
vie simple et heureuse. En transformant l’avidité en moi, je
contribuerai au développement de la générosité dans le monde et à
l’établissement d’une société plus juste.
Troisième entraînement : conduite sexuelle responsable
Conscient(e)
de la souffrance provoquée par une conduite sexuelle irréfléchie, je
suis déterminé(e) à développer mon sens de la responsabilité et à ne
pas avoir de relations sexuelles sans amour ni engagement à long terme.
Conscient(e)
que, dans notre société, l’amour est souvent réduit à la sexualité, je
m’engage à bâtir ma vie affective sur les quatre fondements de l’amour
véritable : la bonté aimante, la compassion, la joie et l’équanimité.
Je vois que le corps et l’esprit ne font qu’un et je suis conscient(e)
que la sexualité ne peut pas suffire à dissiper le sentiment de
solitude et à combler les besoins affectifs.
Afin
de préserver mon propre bonheur et celui des autres, je suis
déterminé(e) à traiter mon corps et celui d’autrui avec respect et non
avec désinvolture.
Je serai respectueux(se) de mes engagements ainsi que des engagements des autres.
Je
m’engage à faire tout mon possible pour éviter les conséquences d’une
conduite sexuelle irresponsable, comme la désunion des couples et des
familles, la situation dans laquelle la question de l’avortement
devrait être affrontée ou l’abandon des enfants. Je ferai également
tout ce qui est en mon pouvoir pour protéger les enfants des abus
sexuels.
Quatrième entraînement : écoute profonde et parole aimante.
Conscient(e)
de la souffrance provoquée par l’incapacité à écouter autrui et par des
paroles irréfléchies, je suis déterminé(e) à développer une écoute
bienveillante et à parler à tous avec compassion, afin de soulager les
souffrances et de cultiver la joie et le bonheur.
Je
m’engage à écouter profondément, sans juger ni réagir de manière
impulsive, afin de comprendre réellement l’autre et je m’entraînerai à
être attentif(ve) aux perceptions erronées et aux malentendus possibles.
Je
m’engage à parler avec sincérité, en employant des mots qui inspirent
la confiance en soi, qui nourrissent l’harmonie et l’espoir et qui
oeuvrent à la réconciliation de tous les conflits, si petits soient-ils.
Je m’entraînerai à dire la vérité de manière à ce que l’autre puisse l’accepter sans se sentir blessé.
Je
ne répandrai aucune information dont l’authenticité ne serait pas
établie et ne condamnerai ni ne critiquerai ce dont je ne suis pas
certain(e).
Je ne chercherai pas à me mettre en valeur et à impressionner les autres.
Je
m’entraînerai, grâce à la pratique de la respiration consciente, à
apaiser l’énergie de la colère qui empêche l’écoute profonde et la
parole aimante.
Cinquième entraînement : consommation en pleine conscience
Conscient(e)
de la souffrance provoquée par une consommation irréfléchie, je suis
déterminé(e) à ne pas intoxiquer mon corps et mon esprit avec des
poisons comme l’alcool, le tabac ou la drogue, comme certains sites
Internet, films, émission de télévision, livres ou musiques, ou encore
certaines conversations.
Je
suis déterminé(e) à être attentif(ve) à tout ce qui nourrit mon corps
et mon esprit, de façon à entretenir une bonne santé physique et
mentale.
Je m’engage à
consommer et à offrir uniquement des nourritures qui peuvent m’apporter
le bien-être, la paix et la joie et j’observerai profondément comment
mon bien-être, ma paix et ma joie nourrissent à leur tour le corps et
la conscience de mes proches, ainsi que le corps et la conscience
collective de la société.
Je
suis conscient(e) qu’une discipline alimentaire et mentale est
indispensable pour préserver la planète, notamment en prévenant le
tarissement de ses ressources et la pollution.
Au
lieu de chercher dans la consommation un remède à l’insatisfaction et à
la souffrance, je m’entraînerai à regarder celles-ci profondément en
moi pour les transformer et à entrer en contact avec ce qui peut me
rendre heureux dans l’instant présent.
Frères et Sœurs, il est temps maintenant de réciter les Cinq Entraînements à la Pleine Conscience.
Les
Cinq Entraînements à la Pleine Conscience sont la base d’une vie
heureuse. Ils offrent le moyen de protéger la vie et de la rendre
belle. En suivant ce chemin, nous cultivons l’amour et le bonheur et
aidons les autres à faire de même.
Les
cinq entraînements nous permettent d’approfondir notre compréhension de
l’inter-être de toutes choses, et de mieux comprendre que notre bonheur
est interdépendant du bonheur d’autrui. L’inter-être n’est pas une
théorie mais une expérience vécue par les grands êtres, bouddhistes et
non bouddhistes. Le mystère de l’inter-être peut être vécu à chaque
moment par chacun de nous : nous n’existons pas comme des entités
séparées, nous sommes interdépendants de tout le cosmos. Nous sommes
tissés par la Toile de l’inter-être : toute entité de l’univers
n’existe que parce que les autres entités existent.
La
pratique des Cinq Entraînements à la Pleine Conscience est également un
entraînement à la concentration et à la vision profonde. Elle nous
donne ainsi accès à la vision de l’inter-être qui nous libère de toute
peur et de toute séparation.
Ces
entraînements ne sont pas des commandements. Il est important de les
recevoir et de les vivre dans un esprit ouvert, avec souplesse et sans
dogmatisme, en tenant compte des exceptions possibles.
Le premier entraînement : protection de la vie
Conscient(e)
de la souffrance provoquée par la destruction de la vie, je m’engage à
ne pas tuer, à ne pas laisser tuer et à ne soutenir aucun acte
meurtrier dans le monde, dans mes pensées ou dans ma façon de vivre.
Je
suis déterminé(e) à cultiver mon attention et ma compassion, afin
d’apprendre comment protéger la vie des personnes, des animaux, des
plantes et des minéraux.
Je trouverai les moyens d’aider les autres à voir combien la vie est précieuse, en eux et autour d’eux.
Je m’entraînerai à entrer en contact profond avec la nature interdépendante de toutes choses.
Je
pourrai ainsi transformer la discrimination, la peur, la colère,
l’avidité, en moi et dans le monde, de manière à prévenir la violence
et la guerre qui s’exercent souvent au nom d’une religion ou d’une
idéologie.
Deuxième entraînement : équité et générosité
Conscient(e)
de la souffrance provoquée par l’injustice sociale, le vol et
l’oppression, je m’engage à respecter la propriété d’autrui et à ne pas
tirer profit de l’exploitation des êtres vivants ou de toute autre
forme de vie.
Je suis déterminé(e) à pratiquer la générosité et à
partager mon temps, mon énergie et mes ressources matérielles avec
celles et ceux qui en ont besoin.
J’apprendrai les moyens d’offrir la joie, la paix et le bonheur à tous les êtres.
Je
m’entraînerai à reconnaître mes véritables besoins de façon à mener une
vie simple et heureuse. En transformant l’avidité en moi, je
contribuerai au développement de la générosité dans le monde et à
l’établissement d’une société plus juste.
Troisième entraînement : conduite sexuelle responsable
Conscient(e)
de la souffrance provoquée par une conduite sexuelle irréfléchie, je
suis déterminé(e) à développer mon sens de la responsabilité et à ne
pas avoir de relations sexuelles sans amour ni engagement à long terme.
Conscient(e)
que, dans notre société, l’amour est souvent réduit à la sexualité, je
m’engage à bâtir ma vie affective sur les quatre fondements de l’amour
véritable : la bonté aimante, la compassion, la joie et l’équanimité.
Je vois que le corps et l’esprit ne font qu’un et je suis conscient(e)
que la sexualité ne peut pas suffire à dissiper le sentiment de
solitude et à combler les besoins affectifs.
Afin
de préserver mon propre bonheur et celui des autres, je suis
déterminé(e) à traiter mon corps et celui d’autrui avec respect et non
avec désinvolture.
Je serai respectueux(se) de mes engagements ainsi que des engagements des autres.
Je
m’engage à faire tout mon possible pour éviter les conséquences d’une
conduite sexuelle irresponsable, comme la désunion des couples et des
familles, la situation dans laquelle la question de l’avortement
devrait être affrontée ou l’abandon des enfants. Je ferai également
tout ce qui est en mon pouvoir pour protéger les enfants des abus
sexuels.
Quatrième entraînement : écoute profonde et parole aimante.
Conscient(e)
de la souffrance provoquée par l’incapacité à écouter autrui et par des
paroles irréfléchies, je suis déterminé(e) à développer une écoute
bienveillante et à parler à tous avec compassion, afin de soulager les
souffrances et de cultiver la joie et le bonheur.
Je
m’engage à écouter profondément, sans juger ni réagir de manière
impulsive, afin de comprendre réellement l’autre et je m’entraînerai à
être attentif(ve) aux perceptions erronées et aux malentendus possibles.
Je
m’engage à parler avec sincérité, en employant des mots qui inspirent
la confiance en soi, qui nourrissent l’harmonie et l’espoir et qui
oeuvrent à la réconciliation de tous les conflits, si petits soient-ils.
Je m’entraînerai à dire la vérité de manière à ce que l’autre puisse l’accepter sans se sentir blessé.
Je
ne répandrai aucune information dont l’authenticité ne serait pas
établie et ne condamnerai ni ne critiquerai ce dont je ne suis pas
certain(e).
Je ne chercherai pas à me mettre en valeur et à impressionner les autres.
Je
m’entraînerai, grâce à la pratique de la respiration consciente, à
apaiser l’énergie de la colère qui empêche l’écoute profonde et la
parole aimante.
Cinquième entraînement : consommation en pleine conscience
Conscient(e)
de la souffrance provoquée par une consommation irréfléchie, je suis
déterminé(e) à ne pas intoxiquer mon corps et mon esprit avec des
poisons comme l’alcool, le tabac ou la drogue, comme certains sites
Internet, films, émission de télévision, livres ou musiques, ou encore
certaines conversations.
Je
suis déterminé(e) à être attentif(ve) à tout ce qui nourrit mon corps
et mon esprit, de façon à entretenir une bonne santé physique et
mentale.
Je m’engage à
consommer et à offrir uniquement des nourritures qui peuvent m’apporter
le bien-être, la paix et la joie et j’observerai profondément comment
mon bien-être, ma paix et ma joie nourrissent à leur tour le corps et
la conscience de mes proches, ainsi que le corps et la conscience
collective de la société.
Je
suis conscient(e) qu’une discipline alimentaire et mentale est
indispensable pour préserver la planète, notamment en prévenant le
tarissement de ses ressources et la pollution.
Au
lieu de chercher dans la consommation un remède à l’insatisfaction et à
la souffrance, je m’entraînerai à regarder celles-ci profondément en
moi pour les transformer et à entrer en contact avec ce qui peut me
rendre heureux dans l’instant présent.
Re: BOUDDHISME
Merci Michel ,
J'aime beaucoup les 5 entraînements de la Consciensce, c'est essentiel d'avoir des engegements éthiques
envers la vie
Bonne journée dans le bonheur spirituel
J'aime beaucoup les 5 entraînements de la Consciensce, c'est essentiel d'avoir des engegements éthiques
envers la vie
Bonne journée dans le bonheur spirituel
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mar 27 Mar - 15:37 par Isa_vhada
» DHAMMAPADA
Lun 26 Mar - 3:53 par Isa_vhada
» RAMEAUX
Dim 25 Mar - 23:39 par Isa_vhada
» ECLAT
Mer 21 Mar - 20:27 par Isa_vhada
» AMMA
Mer 21 Mar - 20:18 par Isa_vhada
» OSTARA
Mer 21 Mar - 19:09 par Isa_vhada
» OSTARA
Mer 21 Mar - 19:08 par Isa_vhada
» SAGESSE ETERNELLE
Mer 21 Mar - 18:23 par Isa_vhada
» APRES L'HIVER BON PRINTEMPS
Mer 21 Mar - 18:13 par Isa_vhada