Signe de Taureau et la fête de Wesak

Fête de Wesak - Allocution 2007 Genève







Bonjour chers amis et bienvenue à tous. Nous sommes ensemble aujourd’hui et en collaboration avec les autres groupes qui se réunissent dans le monde pour célébrer la Fête de Wesak, la Fête du Bouddha, point culminant de l'année spirituelle.

La durée de cette Fête couvre cinq jours les deux jours qui précèdent la pleine lune sont connus comme les Jours de la Renonciation et du Détachement. Le jour de la fête ellemême est le nom de "Jour de Sauvegarde" suivi par deux jours dits de Distribution.

Pendant cette période de cinq jours nous devons accorder notre conscience en silence en vue de servir l'humanité. Ainsi, à la fin de notre travail, nous partirons paisiblement et maintiendrons la tension spirituelle créée par notre groupe de méditation afin que demain," jour de sauvegarde", il soit possible d’être en alignement avec les puissantes énergies du Bouddha puis les distribuer les deux jours suivants.

Invitons-nous à ménager dans notre conscience une place sacrée, consciemment en lien avec le travail de méditation que nous effectuerons aujourd’hui.

Le disciple occidental est enjoint à vivre la vie de l'esprit dans le tumulte d'une vie extérieure affairée et agitée.

C'est cela la double vie du disciple.Le jour même de la Fête, nous avons simplement à accueillir les énergies divines affluentes.

Lors du Wesak, les Forces d'Illumination se dirigent vers le monde grâce à un chenal de groupe formé par l’ensemble des personnes et des groupes qui méditent à cette occasion.

Notre participation à cette fête est d’autant plus vibrante si nous utilisons "le libre jeu de notre imagination".

Prenons un moment de silence pour soutenir le dynamisme de ce canal et de sa relation coopérant avec la Hiérarchie au nom de l'humanité.

[center]Entonnons ensemble cet ancien mantram qu’est le Gayatri :



O Toi, qui soutiens l'Univers,

De qui toutes choses procèdent,

Auquel toutes choses retournent,

Dévoile-nous la face du véritable soleil spirituel,

Caché par un disque de lumière dorée,

Afin que nous puissions connaître la vérité,

Et accomplir tout notre devoir,

Alors que nous cheminons vers Tes pieds sacrés.

Dans tous ses messages, le Tibétain s'est toujours référé à la Fête du WESAK comme à la plaque tournante énergétique du cycle annuel, un moment-clé et décisif où les forces et énergies de notre schéma planétaire sont rassemblées pour un effort renouvelé en faveur de l'évolution de la conscience humaine et planétaire.

La Fête du Wesak n’est pas la commémoration de quelque chose qui est arrivé, il y a longtemps, mais, le retour cyclique d'un événement réel, vivant qui prend place chaque année, selon la légende, dans une vallée lointaine de l’Himalaya..

Lors de cette Fête et, au moment précis de la pleine lune du Taureau, un canal est créé entre certains grands Etres qui veillent sur notre planète et l'humanité.

Ils travaillent avec les Maîtres de la Sagesse et leurs représentants, le Bouddha et le Christ cherchant à prolonger ce bras jusqu’au sein de l'humanité grâce à la coopération du Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde.

Là, le Bouddha focalise en lui les forces spirituelles descendantes tandis que le Christ focalise la demande et l'aspiration spirituelle de la planète entière.

La coopération du Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde est essentielle car ils opèrent une médiation entre la Hiérarchie Spirituelle, l'humanité et les autres règnes sur la planète Terre.

Ils s'offrent consciemment au besoin de l'humanité.

La Hiérarchie commence à préparer cet événement de Wesak lorsque le soleil amorce sa direction vers le nord, et qu'il entre, vers la fin décembre, en Capricorne.

Nous voyons que le zénith de l'année spirituelle est l’apogée d'une action à la fois commencée et achevée dans des signes de terre : le Capricorne et le Taureau.

Le Capricorne marque l'achèvement de l'initiation dans la matière la plus dense lorsque le disciple s’écrie « Je suis perdu dans la lumière suprême et je tourne le dos à cette lumière ».

Le Taureau régit le règne minéral : il paraîtrait que le cristal de roche représente vraiment l’éclat de la gloire de Dieu.

Le diamant offre le secret du monde minéral en renvoyant à merveille l’éclat de la lumière, d’où la noteclé du Taureau affirmant « Je vois, et quand l'œil est ouvert tout est lumière ».

Lorsque l’intégration à son environnement se complète d’un kaléidoscope de réponses à toutes les facettes de l'expression divine en manifestation le " diamant de l'âme" apparaît car le véritable être de lumière rayonne de consciences et de qualités profondément ancrées, ici sur terre.




L'œil du Bouddha est appelé « l'œil de diamant » ; il existe une relation symbolique entre l'œil et le Taureau qui s’engage vers l’avant conservant la lumière dans l’œil fixé sur l'objectif à atteindre, et, entre la lumière dans la tête de l'être humain spirituellement éveillé et le diamant.

Bouddha est né à la pleine lune du Taureau, il accomplit son illumination, puis mourut en pleine lune du Taureau.

Une profonde signification émane des énergies et des opportunités proposées dans le Taureau.

L'accent principal est mis sur la lutte cosmique, planétaire et individuelle où le désirvolonté est la force qui conditionne notre monde; la lutte transforme le désir en aspiration, et l'aspiration en volonté d'accomplissement pour le bien de tous.



L’élément essentiel de Wesak est la coopération de Bouddha avec "son frère" le Christ en vue de servir l'humanité et la Terre et tous les règnes qui la peuplent.

Le Bouddha, en tant que représentant de Shamballa, le centre spirituel le plus haut, le centre où la Volonté de Dieu est connue, focalise en lui les énergies issues de Shamballa et, revient sur notre planète par un grand sacrifice personnel pour livrer ces énergies à notre planète.

Le Christ, en tant que représentant de la Hiérarchie, collecte en Lui l'aspiration et les efforts spirituels de l'humanité entière et, agit comme récepteur des énergies apportées par Bouddha, les concentrant en lui jusqu'à ce qu'elles soient distribuées au moment de la Journée Mondiale de l’Invocation, le 31 mai cette année, lors de la pleine lune.

Ainsi, le pôle majeur de Wesak est la coopération manifeste entre ces deux grands Maîtres de l'Occident et de l'Orient : il n'existe aucune désunion, seulement la coopération spirituelle très étroite et l'accomplissement d'un alignement spirituel au nom de l'humanité.

Le Bouddha et le Christ sont des avatars et reflètent un principe cosmique ou encore une qualité et une énergie divine permettant qu’un voile se lève pour laisser une plus grande percée de lumière.

Un avatar résulte toujours d'une demande de l'humanité et éclaire la partie divine de l’humanité qui doit encore le reconnaître lorsqu'il apparaît.

Un avatar est une expression de la réelle action de l'être humain à spiritualiser la planète, à ancrer les consciences et qualités spirituelles dont il est porteur et qu’il doit savoir partager pour une transformation collective.

Le Bouddha ou le Christ incarnent fortement l'essence de l'humanité dans ses origines et ses objectifs spirituels. Avec de tels attributs divins qui ancrent sur terre l’empreinte des pas suivants à amorcer, des civilisations entières qui se fondent et perdurent pour des milliers d'années.

Le Christ et le Bouddha contiennent une compréhension et une compassion inclusives associées à une vision claire de la conscience et du cœur humains. Bien que leurs origines résident dans des cultures, des traditions et des époques particulières, le Bouddha et le Christ sont venus pour servir l'humanité entière.

Tous deux sont nés dans des traditions religieuses (l'Hindouisme et le Judaïsme) qui étaient cristallisées et étouffées par des rituels au détriment de leurs significations spirituelles et par l'observation de lois prévues pour conduire à la pureté, mais qui ont fini par devenir des murs séparateurs entre les observants de ces lois et le reste de l'humanité.


Mur séparateur entre les Pharisiens de la tradition juive et les gentils, entre les Brahmanes de l'Hindouisme et tous les autres.

Le Christ et le Bouddha se sont rapprochés des exclus de la société, des inadaptés, des collecteurs d'impôts,des femmes maintenues à l’écart pour montrer que personne n'est exclu ou reste en dehors de la possibilité d'une éclosion spirituelle, que la pureté est au sein de l'esprit et du cœur de chacun plutôt que dans un régime alimentaire ou une activité particulière.

Si le Bouddha s'attaqua à l'autorité de la caste Brahmane il chercha aussi à détruire la passivité que cette structure sociale avait créée dans la masse.

A une époque où la multitude attendait que les Brahmanes leur disent ce qu'il fallait faire, le Bouddha proposa à chaque individu de tracer luimême son propre parcours spirituel :


"N'acceptez pas ce que l'on vous rapporte, n'acceptez pas la tradition, n'acceptez pas un fait parce qu'il est écrit dans un livre, ni parce qu'il est en accord avec votre croyance ou parce que c'est dit par votre enseignant. Soyez vousmêmes des lampes".

Ceci demande une disposition à accepter une transformation continuelle pour être avec l’essence même de la vie.

Le Bouddha et le Christ enseignèrent tous deux par paraboles, trouvant le fondement des vérités spirituelles dans l'expérience de tous les jours et, en affirmant que le chercheur spirituel doit faire face à deux voies pour découvrir la même vision s'il veut ancrer sur terre des consciences.

Le Bouddha enseigna qu'il “ fallait éviter la spéculation des doctrines théologiques.

Que la vie religieuse ne dépend pas de considérations comme le monde est éternel, ou qu'il est fini, que le corps et l'âme sont distincts ou que l’âme survit après la mort.

Jusqu’à ce que l’homme puisse fondre les opposés, la roue de vie et de mort continue à tourner : « le chemin qui mène à l’élimination de la souffrance est seul utile ».

L'enseignement du Bouddha est surtout pratique. Il découvrit par son propre engagement, que la réponse était que la misère et la souffrance sont des créations de l'homme, que le désir pour l'indésirable, le transitoire et le matériel conduit au désespoir, à la haine et à la compétition.

Ainsi la responsabilité de la transformation est du ressort de chaque personne et cela passe obligatoirement par une réorientation d’attitude et d’aspiration ; le Christ prit la suite en révélant l’existence de l'âme et le concept d’amour. Ces deux Grands Etres proposent en fait la dignité et la valeur spirituelle pour chaque être vivant.

Bouddha appuya sa guidance sur la nécessité du détachement, un détachement qui est dynamique et non inertie. Les deux facteurs – Esprit et Matière – rencontrent une essence commune constituant un nouvel équilibre de ce qui fut des pôles opposés, d’où la libération.

La voie du milieu transcende la souffrance et la peine. Nous avons à traverser pour enfin comprendre ce que peine et souffrance essaient de nous dire pour rebondir sur d’autres niveaux de conscience.

La souffrance est le moyen rapide d’évoquer une compréhension du monde s’il n’y a pas de fuite, alors le pas suivant peut s’amorcer pour prendre une initiation supérieure sur la volute de la spirale ascendante.

Nous sommes tous capables de déclencher des miracles pour beaucoup d’autres personnes. Le miracle est possible, l’aide est là, souvenons-nous en toujours sur notre route.

Dieu a choisi pour tâche de faire progresser l’humanité vers un nouvel état de conscience plus élevé et plus raffiné, de créer un lieu de grande beauté qui Lui permettra de passer une autre initiation cosmique.

Le Principe de la Souffrance et de la peine est utile car il nous force à chercher l’éventualité d’une alternative meilleure pour le plus grand nombre, pour l’ensemble de la hiérarchie planétaire.

Nous sommes enjoints à penser et à déployer notre esprit de jugement et notre aptitude à discerner le bon, le beau et le merveilleux; nous ne pouvons plus reculer, et nous voilà donc contraints de reconnaître la loi de cause à effet pour réviser notre jauge d’appréciation.

Eviter les solutions pénibles en prenant conscience que nous pouvons créer le merveilleux dans tous les domaines et sur tous les plans grâce à une conscience plus éveillée, une connexion plus profonde avec l’être spirituel en nous donc à l’extérieur.





La souffrance est un levier pour s’élever en conscience, ne pas s’endormir au volant de la vie, se bouger, revoir ses motivations, se réorienter réellement en profondeur et se servir des erreurs du passé pour vivre dans un processus créateur.

Le Bouddha dit que "l'ère de Maitreya " arrive et pour s’y préparer: « cultivez un amour sans limite par vos pensées. Embrassez et inondez le monde entier avec des pensées constantes d'amour, de bonté en abondance, extensives, incommensurables comme le monde…. ».

Les Forces de Lumière sont à notre disposition si nous nous portons nous-mêmes au cœur de la transformation. Alors il sera possible de visualiser ou voir l'humanité entière porteuse de cette dynamique de création pour le bien de l’ensemble des règnes, de l’ensemble des univers.

Il suffit d’y croire, de s’engager avec lâcher-prise, de rêver une réalité pour la créer.

Notre travail, dit le Tibétain, est d'éveiller l'intérêt et de mobiliser les forces de lumière et les ressources des hommes de bonne volonté…mobiliser le bien en renforçant ainsi les mains de celles et ceux qui travaillent avec vertu et amour pour que le beau, le bon et le vrai trouve des opportunités pour émerger.


Notre objectif est d'aider à établir une voie claire, ouverte entre le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde et la Hiérarchie ; ce sentier lumineux aidera les guides à toucher la conscience des peuples.


Créer cette route, ce pont, ce tunnel lumineux participe de la responsabilité individuelle pour un éclairement de l'opinion publique. Ainsi l'humanité peut être guidée plus nettement vers ses objectifs les plus élevés.

Nous allons maintenant méditer avec le schéma de méditation "Laisser pénétrer la lumière".

Laisser pénétrer la Lumière vers le genre humain et vers les vies des royaumes inférieurs avec lesquels nous partageons la destinée de cette planète.

Le Dalaï Lama s’interroge, dans un ouvrage intitulé « Tout l’Univers dans un atome », et se demande s’il y a un rapport entre la méditation et la modification de nos connexions neuronales.

La méditation qualifie la matière, réoriente les pensées et les actes de vie. Le détachement libère du désir car il soutient un rythme nouveau et plus élevé dans le cerveau qui devient clairvoyant devant l'illusion des sensations perçues.

Le lâcher-prise est la connexion directe avec les voies d’aides insoupçonnées jusqu’ici, permet que l’acceptation de la Vie soit et de créer dans la clarté d’un discernement éprouvé par le Feu de l’Esprit.La Volonté de Bien intervient alors pour le bien du Tout.

L'action est le mot racine du karma et Bouddha dit "Je n'enseigne rien d'autre que le karma" qui est la manifestation de ce que vous avez désiré. Alors osons créer le Bon, le Beau, le Vrai comme un grand service altruiste suivant l’exemple de ce grand guide qu’est Bouddha.

La qualité vibrante du service de création du merveilleux dans tous les domaines et tous les plans nourrit le terreau du Plan afin que nous puissions toutes et tous participer, ici même, là où la vie nous porte à être, à la création attendue par les Etres de Lumière.

La Terre fait partie du deuxième rayon solaire où l'énergie d'AmourSagesse est ou doit devenir prédominante.

Toute notre réorientation, notre engagement dans la transformation de nous-même d’abord, va dans le sens de ce grand courant d'amour qui arrive et qui est "Raison Pure" profondément inclusive.

Méditons maintenant avec la note-clé de l’année : « Que le groupe révèle le fait du royaume de Dieu, la Hiérarchie planétaire ».