MANDALA
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MANDALA
MANDALA
Le terme mandala, au départ, n’est pas spécifique au bouddhisme et désigne, en sanskrit, un cercle ou un foyer, un centre de rayonnement, qui peut être un astre, un feu ou un personnage important, maître spirituel ou monarque, ou encore une communauté qui bénéficie de cette influence...
Le bouddhisme tantrique lui donnera une signification plus précise et l’emploiera pour désigner un environnement de formes apparaissant en fonction d’un certain point de vue.
Ce point de vue peut être ordinaire et le mandala représentera alors l’univers tel qu’il est perçu par chacun des êtres du samsâra (l’ego se considérant comme le "centre de l’univers", c’est bien connu !) ; ou bien le point de vue est "purifié" et le centre n’est autre que celui de la sagesse transcendante ; le déploiement des formes, pures et lumineuses, est alors celui du Dharmadhatu - l’espace de la réalité ultime, telle que les perçoivent les Bouddhas...
Dans leur traduction du terme sanskrit, les Tibétains ont choisi deux termes qui rendent bien compte de cette nouvelle acception :
kyil-khor - kyil, le centre, l’essence, le contenu intérieur et khor, le cercle, l’enclos ; le mandala est alors considéré comme ce qui enchâsse ou protège l’essence ou l’essentiel - généralement une divinité, représentant un aspect de la sagesse des Bouddhas, dont le mandala est le "domaine", au centre duquel s’élève son palais.
Une autre étymologie possible unit manda, l’écume qui se forme à la surface de l’eau, symbolisant les phénomènes illusoires et éphémères du monde sensible, et la, l’extraction - le mandala est alors ce qui extrait de l’essence des manifestations phénoménales.
Le mandala est surtout connu en Occident pour ses représentations graphiques, le plus souvent peintes et en deux dimensions, dont les plus anciens exemples, datant du VIIIe siècle, ont été retrouvés dans les sanctuaires rupestres de Dunhuang, en Chine.
On peut les retrouver sous forme de fresques, de bannières (thangka) ou encore, plus éphémères, réalisés en sable coloré.
Mais ces représentations en deux dimensions font oublier que le mandala, normalement, doit être considéré en trois dimensions - sa représentation plane n’étant qu’un support de visualisation, un plan, au sens strict ! Buddha Channel
Namasté
Le terme mandala, au départ, n’est pas spécifique au bouddhisme et désigne, en sanskrit, un cercle ou un foyer, un centre de rayonnement, qui peut être un astre, un feu ou un personnage important, maître spirituel ou monarque, ou encore une communauté qui bénéficie de cette influence...
Le bouddhisme tantrique lui donnera une signification plus précise et l’emploiera pour désigner un environnement de formes apparaissant en fonction d’un certain point de vue.
Ce point de vue peut être ordinaire et le mandala représentera alors l’univers tel qu’il est perçu par chacun des êtres du samsâra (l’ego se considérant comme le "centre de l’univers", c’est bien connu !) ; ou bien le point de vue est "purifié" et le centre n’est autre que celui de la sagesse transcendante ; le déploiement des formes, pures et lumineuses, est alors celui du Dharmadhatu - l’espace de la réalité ultime, telle que les perçoivent les Bouddhas...
Dans leur traduction du terme sanskrit, les Tibétains ont choisi deux termes qui rendent bien compte de cette nouvelle acception :
kyil-khor - kyil, le centre, l’essence, le contenu intérieur et khor, le cercle, l’enclos ; le mandala est alors considéré comme ce qui enchâsse ou protège l’essence ou l’essentiel - généralement une divinité, représentant un aspect de la sagesse des Bouddhas, dont le mandala est le "domaine", au centre duquel s’élève son palais.
Une autre étymologie possible unit manda, l’écume qui se forme à la surface de l’eau, symbolisant les phénomènes illusoires et éphémères du monde sensible, et la, l’extraction - le mandala est alors ce qui extrait de l’essence des manifestations phénoménales.
Le mandala est surtout connu en Occident pour ses représentations graphiques, le plus souvent peintes et en deux dimensions, dont les plus anciens exemples, datant du VIIIe siècle, ont été retrouvés dans les sanctuaires rupestres de Dunhuang, en Chine.
On peut les retrouver sous forme de fresques, de bannières (thangka) ou encore, plus éphémères, réalisés en sable coloré.
Mais ces représentations en deux dimensions font oublier que le mandala, normalement, doit être considéré en trois dimensions - sa représentation plane n’étant qu’un support de visualisation, un plan, au sens strict ! Buddha Channel
Namasté
Isa_vhada- 5 étoiles
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