La promesse du loup

Chose promise, chose due, voici les poèmes dont je t'avais parlé Isa :)

Les enfants de la lune



Les
enfants de la lune (les loups)







Des manteaux gris dans la nuit

Reniflant les senteurs boisées

Une pleine lune qui luit

A travers les branches enchevêtrées




Les feuillages s’écartant sur
leur passage

Juste le son feutrée de leurs
mouvements

La forêt laisse passer les sages

On peut voir tout un attroupement





Entamant leurs chants ancestraux

Ils l’acclament et la vénèrent

Le sol se couvre d’une pellicule
d’eau

Sous cette étrange lumière




Tout devient nacre et argent

Ils sont là, sous cette féerie

Leurs poils deviennent blancs

Et on peut les entendre rire




Heureux sont les gardiens de ce lieu

Sous la protection de la déesse
lunaire

L’harmonie se reflète dans
leurs yeux

Ivre de pouvoir vivre au grand air







Oli.








La Louve




Dans la plaine elle court

la forêt l'accueille pour son
repos

la meute veille autour

ne lui tourner pas le dos

à l'infatiguable chasseresse

Avec ses frères et ses soeurs

quand la lune les berce

leurs chants vous prennent le coeur




Ne connaissant jamais la peur

ils s'avancent et cherchent

tel est le jeu des prédateurs

quand la faim les tiraillent

les proies peureuses tremblent

et détalent sous le feuillage

l'heure des crocs qui sanguinoles

perpétrant l'ancien adage




Les liens qui les unissent sont très
forts

Tels deux êtres indisociables

le loup et sa louve fidèlent
jusqu'à la mort

libre et sauvage et pourtant sociable

Quelques parts tu t'inquiètes
pour moi

me prodiguant tendresse et
bienveillance

alors je donnerai ma vie pour toi

un rempart contre les balles sifflantes




La famille au complet sur la colline

je comtemple les hardes de cervidés

me disant qu'un jour eux et les miens

nous redeviendrons poussières

Et ne feront plus qu'un sous les
fougères

Eclairer par un faible rayon lunaire









Oli.

Le chant des Loups
Le chant des Loups












Par une nuit étoilée

Je me suis promené

Il faisait sombre


Il n’y avait plus d’ombres

Quand j’aperçu deux points
lumineux

On me regardait avec des yeux bleus




Puis il s’approcha de moi

Le calme régnait dans le bois

A travers un rayon de le lumière

Je vis sa fourrure gris lunaire

Il s’arrêta face à moi

La nature ne connaît pas de lois




Je lui tendis ma main

Je sentais qu’il n’avait pas faim

Il la renifla longuement

Et puis il entama son chant

Qui me prit le cœur

Je n’avais pas peur




Bientôt d’autres arrivèrent

Le début d’une nouvelle ère

Nous partîmes en chasse

Sans jamais être lasse

Seul avec les loups

Je ne sais où




Les branches s’écartant sur
notre passage

Comme la foule s’écarte devant
le sage

Quand arrivèrent les premières
lueurs du jour

Nous nous arrêtâmes près
d’une vieille tour

Le loup me fit comprendre que je devais
les quittés

Je voulus le caresser sans le brusquer




Et il se laissa faire

Je posa les genoux à terre

Après quelques secondes il s’en
fuit

Comme ça est la nature sauvage
de la nuit

Ils disparurent dans les buissons

Sans un son.






Oli.


On retrouver certaines similitudes entre ces poèmes, mais après tout c'est bien normal, ils parlent de la même chose, et vienne de la même personne ;) J'espère que ça vous plaira.
Namasté à vous tous.