CHARTRES , les grands constructeurs
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CHARTRES , les grands constructeurs
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peregrinar en el laberinto |
Re: CHARTRES , les grands constructeurs
De précieux renseignements existent entre autre, dans la monographie de René Merlet
édité en 1925 par H Laurens Paris
(cliquez pour photo livre)
la liste ci dessous est tirée de cet ouvrage
TEUDON, architecte, relit, après l'incendie de 962,la façade principale et la toiture de la cathédrale du IXème siècle.
BÉRENGER, architecte, construisit la cathédrale du XIème siècle après l'incendie de 1020; il mourut le 28 octobre, en 1050 environ.
VITAL, architecte, mort le 15 octobre vers 1100 (1)
Simon DAGON, maître de l’œuvre, signalé en 1276 et en 1298, construisit la sacristie; résigna ses fonctions en 1300 et fut remplacé par le maître maçon Jean des CARRIÈRES.
Jean des CARRIÈRES, nommé maître de l'œuvre le 24 décembre 1300.
Simon DAGON reprit vers 13 10 la charge de maître de l'œuvre qu'il occupait encore en 1316. Il eut sous ses ordres, comme maître maçon, Bertaut de Mainvilliers signalé en 1316 et 1318.
Huguet d'IVRY, maître de l'œuvre, cité en 1325, fut l'architecte de la salle capitulaire, dont la construction fut entreprise en I323.
Jean d'IVRY, dit de l'Œuvre, le dernier maître de l'œuvre de Notre-Dame de Chartres. Cité dans des actes capitu­laires de 1352 à 1382, il acheva la chapelle Saint-Piat, dédiée en 1358. Il eut sous ses ordres, comme maîtres maçons, Jean GUIGNART en 1367, et Jean AUXTABOURS en 1370.
La charge de maître de l'œuvre fut supprimée en 1382; à partir de cette époque, ce furent les maîtres maçons qui remplirent les fonctions d'architectes.
Laurent VUATIER, maître maçon de 1400 à 1416.
Geoffroi SEVESTRE, maître maçon, construisit la chapelle Vendôme en 1417.
Jean MARTIN, maître maçon avant 1506.
Jean TEXIER, dit de Beauce, maître maçon, édifia de 1507 à 15I3 la flèche du clocher nord, de 1514 à 1529 la clôture du chœur, en 1520 le pavillon de l'horloge; il mourut à Chartres, le 28 décembre 1529.
(1) On cite habituellement comme architecte de la cathédrale, Harman, qui aurait inscrit son nom, avec la date de 1164 sur une des lucarnes qui sont à la base de la flèche du clocher sud. M. E. Lefèvre-Pontalis a prouvé récemment que l'inscription dont il s'agit est du XVIIIème siècle et que Harmand est non pas un architecte, mais un ouvrier ou un simple curieux, qui sculpta son nom en 1714 sur une des pierres du clocher.
Vous n'ignorez pas que des campagnes de restauration ont lieu depuis la construction de la cathédrale, il se trouve que je travaille avec l'arrière petit fils d'un des tailleurs de pierres ayant oeuvré en cette cathédrale vers 1890
Cet homme, Eugène MACÉ est né au Coudray en 1874, il était apprenti tailleur de pierre chez BOUTHEMAR, c'est le plus jeune ouvrier que vous apercevrez sur le cliché photographique signé C.BLIN à Chartres.
Cette photo daterait de 1890 / 1892 d'après la petite fille d'Eugène, devenu artisan marbrier tailleur de pierres rue Saint Barthélémy, Eugène enseigna son art au Cour PERRAULT à Chartres, il y formait les tailleurs de pierre.
il est décédé en 1936 à l'âge de 62 ans.
© Bernard GASTE 3 mai 2006
Re: CHARTRES , les grands constructeurs
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Copyright © 1999 Gérald Béhuret | Dernière mise à jour : document.write(document.lastModified); 09/09/2004 04:17:49 |
Re: CHARTRES , les grands constructeurs
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Re: CHARTRES , les grands constructeurs
Re: CHARTRES , les grands constructeurs
cliquez sur la vignette pour agrandir
Ces saints se voient dans la "voussure" de bois entourant Notre Dame du Pilier ,
depuis le retrait ( il y a environ 4 ans ) des ex-voto en forme de coeur et la restauration du mobilier, ils apparaissent beaucoup mieux
cliquez sur la vignette pour agrandir idem retour Photos : Bernard GASTÉ Janvier 2005 |
Re: CHARTRES , les grands constructeurs
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Copyright © 1999 Gérald Béhuret | Dernière mise à jour : document.write(document.lastModified); 04/23/2006 07:55:33 |
Cliquez sur chacune des portes pour avoir des explications détaillées
Porte de la Nativité ou de l'Incarnation | Porte de Job et de Salomon | |||
Porte de la Glorification de la Vierge |
Re: CHARTRES , les grands constructeurs
Cliquez sur chacune des portes pour avoir des explications détaillées
Re: CHARTRES , les grands constructeurs
texte de Jean VILLETTE Les Portails de la cathédrale de Chartres © Editions Jean Michel GARNIER 1994 cliquez sur les photos pour agrandir Pour une visite des Porches allez directement en bas de page L'ensemble du portail et du porche sud a pour thème principal le temps de la Nouvelle Alliance, c'est-à-dire celui de la grâce - des "ans de grâce" - depuis l'enseignement du Christ et la fondation de l'Eglise, jusqu'à la fin du monde. D'où l'évocation du Jugement dernier, qui occupe, comme une conclusion, le grand tympan central. Mais il ne faut pas perdre de vue qu'on y trouve aussi des allu­sions à l'Ancienne Alliance, ce qui dénote un esprit de synthèse débordant le simple point de vue chronologique. Très souvent, le Jugement dernier est sculpté symboliquement à la façade occidentale, tournée vers le couchant, parce que la journée qui s'achève suggère la fin des temps. C'est aussi la fin des temps qui avait été le thème essentiel pour les sculpteurs du Portail Royal, avec le retour triomphal du Christ dans la vision de l'Apocalypse. Il ne pouvait être question de reprendre le même sujet. Le Portail Royal regarde le couchant d'hiver, le sud-ouest. On choisit de représenter le Jugement dernier au portail méridional, qui est tourné en réalité vers le sud-est. C'est une exception. A Notre-Dame de Paris, le Jugement dernier est exposé à la lumière du cou­chant; de même à Laon, Amiens, Bourges, Poitiers et en d'autres endroits comme Longpont (Essonne), Larchant, Rampillon et Saint-Sulpice-de_Favières. Mais il existe cependant des exceptions: à la cathédrale de Reims, le Jugement figure au nord, ainsi qu'à la cathédrale de Bordeaux; mais à Saint-Seurin de Bordeaux, il est au sud, de même à Beaulieu-sur-Dordogne où le thème est plutôt le retour triomphal du Christ à la fin du monde. A la cathédrale de Rouen, où il n'a jamais été exécuté, il était prévu au nord. Durant l'époque romane, c'était déjà du côté du couchant qu'on représentait l'Apocalypse, comme à Saint-Trophime d'Arles, ou le Jugement dernier, comme à Conques, et un peu plus tard à Saint-Denis, pour ne citer que ces exemples. Les fondations du triple portail méridional de Chartres ont été mises en place en même temps que celles du nord, probablement avant la fin du XIIème siècle, vers 1198. C'est peu de temps après sans doute qu'on entreprit les supports extérieurs du porche sud: ils sont très différents, plus légers; ce sont des piliers carrés; les deux du centre s'accompagnent chacun d'une paire de fines colonnes. Les lin­teaux transversaux du porche central, au lieu d'être perpendiculaires au mur de façade, sont légèrement biais, de façon à donner une plus grande ouverture à l'arc extérieur, et donc obtenir un effet d'ampleur très sensible. On estime que le porche méridional fut achevé avant celui du nord. Il est en tout cas certain que les deux ensembles de porches aux extrémités du transept étaient achevés avant 1224. En effet, par une charte datée du 26 mai de cette année-là, les chanoines décident que les merciers ne seront plus autorisés à étaler leurs mar­chandises "in capitellis", c'est-à-dire "à l'intérieur des porches", comme ils avaient l'habitude de le faire jusque-là, et qu'ils auront toute liberté désormais de s'installer à l'extérieur de la cathédrale, au flanc méridional de la nef 1. La technique de construction des trois portails de la façade sud est exactement la même qu'au nord, tant pour la mise en place des colonnes torses, des colonnes à fût lisse et des grandes statues que pour la disposition des deux escaliers à vis, dont lès murs ont été montés en même temps que les ébrasements de deux por­tails contigus. Pour ce qui concerne l'iconographie, les trois portails honorent la mémoire des saints selon la division classique: apôtres, martyrs et confesseurs. Chaque groupe fait l'objet d'un portail: il s'agit d'un livre divisé en trois chapitres. La divi­sion est moins rigoureuse qu'il n'y paraît puisque les apôtres sont aussi martyrs, même saint Jean, mort de sa belle mort mais qui avait subi, dit la tradition, le sup­plice de la cuve d'huile bouillante, à Rome, près de la Porte Latine. Quant aux termes de martyrs et de confesseurs, comme l'or) sait, ce sont des mots qui ont exactement le même sens, depuis leur origine, et signifient "témoins". Ceux qui ont payé de leur vie le témoignage de leur foi ont été honorés les premiers, à l'époque de la civilisation grecque. On les a appelés "martyrs", mot qui dérive directement du grec. C'est plus tard, dans le monde latin, qu'ont été honorés aussi ceux qui ont témoigné de leur foi par leurs écrits ou simplement leur manière de vivre et qui ne sont pas morts de façon violente. 1 - Voir le texte complet de la délibération de 1224 dans l'article sur la tête du gisant de Pierre de Celle, par Jean Villette, publié parle Bulletin Monumental (Tome 143 - III, 1985 - p. 236). Cliquez sur le porche que vous désirez pour une visite complète | ||
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Re: CHARTRES , les grands constructeurs
Dernière mise à jour : document.write(document.lastModified); 05/05/2006 06:30:56 |
Pour le maître de Chartres qui se met à l'œuvre peu après le jour funeste de 1194 où la cathédrale de Fulbert disparaît en grande partie dans les flammes, point d'hésita­tion : non seulement il va profiter de l'expérience de tous les maîtres d'œuvre qui l'ont précédé, mais il invente, lui aussi. De sorte que pendant le premier quart du XIIIe siècle, la cathédrale de Chartres servira d'exemple, sinon de modèle, à d'autres maîtres.
La nef de Chartres est une des plus larges entre toutes les nefs des cathédrales françaises: seize mètres quarante. Bien que sa voûte culmine à trente-sept mètres cinquante, elle ne donne pas l'impression du fait de cette largeur d'être aussi élancée que celle de Paris, où les dimensions corres­pondantes sont de douze et de trente-trois mètres. Quant àla profondeur, elle est ici de cent trente mètres contre cent vingt-huit à Paris, y compris le double déambulatoire qui enveloppe le chœur dans chacune des deux cathédrales.
Comme à la façade de l'ouest, on retrouve dans ce vais­seau l'amour des nombres, si cher aux hommes du Moyen Age: ainsi, la nef comporte sept travées, ponctuées par autant de colonnes; elle se prolonge par le chœur, lui-même clos par sept colonnes disposées en demi-cercle: le déambu­latoire qui les entoure s'ouvre sur sept chapelles absidales. Or sept était pour tous le nombre de la perfection, de l'ordre sacré, de la vie éternelle. De plus, sept est formé par la somme de trois et de quatre, trois symbolisant l'esprit, et quatre la matière, le cosmos. Or le chœur comprend quatre travées et chacun des bras du transept, trois.
Dans la voûte, chaque croisée d'ogives est définie par les arcs doubleaux qui coupent la nef dans sa largeur et par les arcs formerets qui encadrent les fenêtres hautes. Les nervu­res de ces arcs confluent vers des colonnettes qui, elles-mêmes, prennent
. appui sur des piliers. Ainsi, par les arcs, puis par les colonnettes, enfin par les piliers, les poussées sont canalisées. Les murs s'en trouvent déchargés, et des fenêtres singulièrement plus importantes qu'aux temps romans y sont ouvertes.
Dans cette cathédrale, la croisée d'ogives détermine un rectangle dont le côté le plus long se présente de face: ce plan dit barlong constituait un progrès par rapport aux deux solutions antérieurement adoptées: la première avait été le plan quadripartite (comme à la cathédrale d'Angers), mais pour un édifice de grande hauteur elle conduisait à une trop forte ouverture des arcs diagonaux, donc à une trop grande hauteur de voûte, enfin, à une charge trop lourde pour être sup­portée sur quatre points seulement. La seconde solu­tion, celle du plan sexpartite (comme à Notre-Dame de Paris), consistait à diviser chacun des deux panneaux de côté par un troisième arc: prenant appui sur deux supports supplémen­taires, ils étaient donc moins chargés que les autres. Cette iné­galité des charges entraînait celle des supports, traduite par le renforcement visible d'un pilier sur deux, soit dans la nef, soit, comme à Notre-Dame de Paris, dans les bas-côtés.
L'adoption du plan barlong permet au contraire une répartition égale des charges entre les piliers qui devraient donc présenter le même aspect. Il n'en est pourtant pas ainsi à Chartres où, pour éviter l'uniformité, les piliers à pans entourés de quatre colonnettes circulaires alternent avec des piliers circulaires entourés de quatre colonnettes à pans.
Autre innovation: au-dessus des grandes arcades qui unissent les piliers s'ouvre un triforium comprenant à cha­que travée quatre ouvertures de même dimension; derrière elles court un couloir de circulation. Le triforium remplace les profondes tribunes des cathédrales du gothique primitif qui, avec les chapelles, contre butaient les poussées. Celles-ci sont maintenant absorbées à l'extérieur par les arcs-boutants. Car Chartres est la première en date des grandes cathédrales du XIIIe siècle dont le programme ait prévu dès l'origine qu'elle serait entièrement ceinturée d'arcs-boutants: ils constituent, après la croisée d'ogives, le deuxième élément caractéristique de l'architecture gothique. S'ils ne sont pas visibles de l'intérieur, on en perçoit l'effet, car, grâce à eux, on a pu percer au-dessus du triforium et pour chaque travée un ensemble vitré formé de deux fenê­tres hautes jumelées sous une rose à huit lobes: celle-ci atteint six mètres de diamètre. On observera que cet ensem­ble a une hauteur égale à celle mesurée du sol jusqu'aux arcades, ce qui traduit, chez l'architecte, la volonté d'équili­brer les volumes.
Souci égal d'équilibrer les verticales par les horizontales: grâce aux deux cordons qui suivent les murs de la nef au­-dessus et au-dessous du triforium. Ils épousent au passage les rondeurs des colonnettes. Les yeux sont ainsi conduits vers le lieu majeur de la cathédrale: le chœur, là où se dresse l'autel.
© Les éditions du Cerf 1988
Découvrir Notre-Dame de Chartres ( Guide de la cathédrale) de André TRINTIGNAC
Re: CHARTRES , les grands constructeurs
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Copyright © 1999 Gérald Béhuret | Dernière mise à jour : document.write(document.lastModified); 09/09/2004 04:18:33 |
Re: CHARTRES , les grands constructeurs
Re: CHARTRES , les grands constructeurs
Re: CHARTRES , les grands constructeurs
Re: CHARTRES , les grands constructeurs
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Copyright © 1999 Yves Thubeuf | Dernière mise à jour : document.write(document.lastModified); 05/01/2006 14:14:49 |
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