Les 3 Buts de la Théosophie
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Les 3 Buts de la Théosophie
Les 3 Buts de la Théosophie
Former le noyau d'une Fraternité universelle de l'humanité, sans aucune distinction de race, de couleur ou de croyance.
Former le noyau d'une Fraternité universelle de l'humanité, sans aucune distinction de race, de couleur ou de croyance.
- Encourager l'étude comparée des religions, sciences et philosophies.
- Faire l'investigation des pouvoirs psychiques et spirituels, latents dans l'homme.
Sur le second point, un effort considérable a été mené (préfigurant l'œuvre ultérieure de l'UNESCO) pour faire découvrir à l'Orient et à l'Occident leurs richesses culturelles respectives.
Sur le troisième, l'essentiel a été fourni par H.P. Blavatsky qui a jeté les bases d'une psychologie transpersonnelle avant la lettre, permettant d'expliquer notamment :
Sur le troisième, l'essentiel a été fourni par H.P. Blavatsky qui a jeté les bases d'une psychologie transpersonnelle avant la lettre, permettant d'expliquer notamment :
- le pourquoi et le comment des phénomènes spirites, et psychiques en général, en les distinguant des authentiques expériences spirituelles,
- le scénario réel du mourir, avec des précisions qui éclairent les récits modernes des rescapés de la mort,
- l'expérience posthume de la conscience, en donnant un sens nouveau à la mort, dans la perspective logique de la réincarnation.
Quant au premier But, qui s'attaquait aux plus formidables barrières qui divisent les hommes (nationalités, castes, religions), des résultats remarquables ont été obtenus sous l'impulsion des fondateurs. Malheureusement, les dissensions qui ont finalement éclaté entre membres influents ont fait que ce mouvement, très fort au XIXe siècle et appelé à un grand avenir, a vite perdu de son dynamisme après le décès de la grande pionnière.
Cependant, les idées nouvelles et généreuses qu'elle avait jetées à profusion dans le monde ont touché une foule de grands noms dans tous les domaines - scientifique (par exemple : W. Crookes, Edison, Flammarion), littéraire (G. Russell, Yeats, D.H. Lawrence, J. Joyce, T.S. Eliot, H. Miller, K. Gibran, etc.), ou artistique (comme Mondrian, Kandinsky, Scriabine). Des spécialistes comme D.T.Suzuki et E.Burnouf lui ont rendu hommage pour son effort en faveur du bouddhisme authentique, tandis que M.K. Gandhi reconnaissait à son biographe, Fischer : "La Théosophie est la fraternité des hommes [...]. C'est l'hindouisme dans ce qu'il a de meilleur". Éloge rendu à l'universalité de la parole blavatskienne.
Après des années d'éclipse relative, l'action entreprise par Mme Blavatsky donne des signes évidents de réveil, et la place historique de celle-ci a été reconnue dans sa Russie natale à la fin du XXe siècle.
Même si le mouvement du New Age a puisé dans la Théosophie blavatskienne une partie importante de son inspiration, et repris à son compte nombre de ses idées essentielles, il s'en faut de beaucoup qu'il puisse être considéré comme la résurgence du mouvement théosophique, où la distinction entre le psychique et le spirituel demeure un point cardinal.
Nul, à son entrée dans la Société, n'est questionné sur ses opinions religieuses. Aucune ingérence n'est permise à cet égard. Mais chaque membre est invité à témoigner à la religion des autres autant de respect qu'il en attend d'eux pour sa propre croyance.
La Société n'a pas de dogme et ne connaît pas d'hérétiques. Personne n'en est exclu pour ne pas croire à tel ou tel enseignement théosophique. On peut même les repousser tous, sauf le principe de Fraternité humaine, et cependant revendiquer dans ses rangs une place et des droits.
Les Théosophes savent que l'intelligence est plus active dans une atmosphère de liberté, et que la vérité se voit mieux quand on on restreint ni le droit de la chercher, ni les moyens de la découvrir.
La vérité pour eux est chose si capitale qu'ils ne veulent imposer à qui que ce soit aucune condition quant aux motifs, aux méthodes ou au domaine de l'investigation.
L'avenir de la Société est lié à l'obligation d'abriter en elle-même la plus large diversité d'opinions sur toutes les questions compatibles avec une divergence d'idées. Il n'est pas à souhaiter qu'elle soit l'asile d'une seule école de pensée.
A chacun de ses membres incombe le devoir de préserver pour lui-même et pour les autres l'indépendance intellectuelle. La Société Théosophique est la servante de la Sagesse Divine. Elle a pour devise: «Aucune religion n'est au-dessus de la Vérité.» Elle recherche dans toutes les erreurs le germe de la vérité qui les fait vivre, et qui leur donne prise sur la raison de l'homme.
Toutes les religions, toutes les philosophies, toutes les sciences, tous les mouvements d'idées puisent dans la Sagesse Divine ce qu'ils ont de vrai et de beau, mais aucun d'eux ne peut la réclamer comme son bien propre ni en exclure les autres.
La Théosophie n'appartient donc pas à la Société Théosophique; au contraire la Société Théosophique appartient à la Théosophie.
La Société Théosophique se compose de personnes professant ou non l'une des religions actuelles, mais unies entre elles par l'acceptation des Trois Buts indiqués plus haut ou tout au moins du premier; par le désir de mettre fin aux querelles religieuses, et de grouper ensemble les hommes de bonne volonté malgré la diversité de leurs croyances; par le projet d'approfondir les doctrines religieuses et de partager avec les autres le fruit de leurs études.
Le lien qui les unit n'est point une commune déclaration de principes mais un même effort et un élan pareil vers la vérité. Ces personnes pensent qu'on doit la chercher par l'étude, par la réflexion, par la pureté de la vie, par le don de soi-même à un haut idéal. Elles la considèrent comme une récompense que le labeur conquiert, non comme un dogme que l'autorité impose. Pour elles la croyance doit suivre l'étude et l'intuition individuelle, mais non les précéder ; se fonder sur la connaissance, et non sur l'assertion.
Elles étendent leur tolérance à tous et même aux intolérants, non comme une faveur qu'elles accordent mais comme un devoir qu'elles accomplissent.
Elles cherchent à guérir l'ignorance plutôt qu'à la châtier. Découvrant dans chaque religion une expression partielle de la Sagesse divine, elles aiment mieux l'étudier que la condamner, et la pratiquer que la prêcher.
Théosophie
La Théosophie est la somme des vérités qui forment la base de toutes les religions et qu'aucune d'elles ne peut réclamer comme son bien exclusif. Elle apporte une philosophie qui rend la vie intelligible; elle montre que la justice et l'amour conduisent l'évolution. Elle détermine vraiment ce qu'est la mort, simple événement qui revient périodiquement au cours d'une vie sans fin pour ouvrir les portes d'une existence plus pleine et plus lumineuse. Elle restitue au monde la science de l'Esprit; elle enseigne à l'homme à se connaître lui-même dans l'Esprit et à regarder l'intelligence et le corps comme des serviteurs.
Elle illumine les écritures sacrées et les doctrines religieuses par la révélation de leur sens caché, et les justifie ainsi au tribunal de la raison comme elles le furent de tout temps aux regards de l'intuition.
Les membres de la Société Théosophique étudient ces principes et les Théosophes s'efforcent de les pratiquer.
Tous ceux qui veulent étudier, être larges d'Esprit, aspirer à un but élevé et travailler avec persévérance, seront les bienvenus et admis comme sociétaires. Il appartiendra ensuite à ceux-ci de devenir de vrais Théosophes.
L'essence de la Théosophie consiste dans la certitude que l'homme, étant divin par sa nature, peut connaître le divin dont il partage la vie. De cette vérité si importante se déduit nécessairement le corollaire de la fraternité humaine. La vie divine c'est la présence de l'esprit dans tout ce qui existe, dans l'atome comme dans l'archange; le grain de poussière cesserait d'être si Dieu en était absent; le séraphin sublime n'est rien qu'une étincelle du feu éternel qui est Dieu. Ainsi tous participant à la même vie, forment une même fraternité. L'immanence de Dieu, la solidarité de l'homme, sont les vérités fondamentales de la Théosophie.
Pour doctrines secondaires, elle a les enseignements communs à toutes les religions, vivantes ou mortes. Unité de Dieu, Trinité de sa manifestation, descente de l'esprit dans la matière et gradation des intelligences dont l'humanité forme l'un des ordres; progrès de l'humanité par le développement de la conscience et l'évolution des corps, c'est-à-dire par la Réincarnation; marche de ce progrès suivant la loi inviolable de causalité, ..
...c'est-à-dire Karma; milieu où se déroule ce progrès, c'est-à-dire les Trois Mondes, physique, émotif et mental — la terre, le monde intermédiaire, et le ciel; existence des Instructeurs Divins, Hommes sur-humains, appelés souvent Fraternité Blanche ou Frères Aînés de la race. Toutes les religions enseignent ou bien ont enseigné ces principes. Sans doute certaines de ces notions essentielles peuvent, pendant un temps, comme reculer dans le lointain, mais elles reparaissent toujours. C'est ainsi que la doctrine de la Réincarnation, jadis perdue pour le Christianisme ecclésiastique, commence maintenant à lui revenir; après avoir sombré autrefois, elle émerge de nouveau.
Les religions ne se copient pas l'une l'autre. La Fraternité Blanche, gardienne de la Sagesse, en retouche les parties accessoires pour les adapter aux besoins de l'époque. Aussi contiennent-elles à la fois l'identité des vérités essentielles et la diversité des détails.
La Société Théosophique a pour mission collective de répandre en tous lieux ces vérités, mais sans qu'aucun de ses membres soit tenu individuellement de les accepter.
Chacun garde la liberté absolue de les étudier à sa guise, de les accueillir ou de les rejeter; mais si la Société dans son ensemble cessait de les admettre et de les propager, elle cesserait aussi d'exister.
En morale, la Théosophie base ses enseignements sur l'unité des êtres, car elle voit dans toutes les créatures l'expression d'une vie unique, et sait que porter préjudice à l'une d'elles c'est nuire à toutes les autres.
Faire le mal, c'est verser un poison dans les veines de l'humanité, c'est commettre un crime contre l'unité. La Théosophie n'a pas de code moral, car elle est elle-même l'expression de la plus haute morale; elle offre à ses étudiants l'éthique la plus sublime de toutes les religions, et cueille au jardin des grandes doctrines les fleurs les plus parfumées.
La Société n'a pas de code, car un code, pour s'imposer à la généralité, ne doit pas dépasser le niveau assez bas de l'humanité moyenne, et la Société cherche à élever les membres au-dessus du degré ordinaire en leur présentant toujours l'idéal le plus noble, en éveillant en eux les plus hautes aspirations.
Elle abandonne la loi de Moïse pour marcher sur la voie du Bouddha et du Christ; elle s'efforce de développer le besoin d'une loi intérieure et non d'en imposer une extérieure. Sa règle de conduite envers les moins avancés de ses membres consiste, non à les éliminer, mais à les rendre meilleurs.
Cependant, les idées nouvelles et généreuses qu'elle avait jetées à profusion dans le monde ont touché une foule de grands noms dans tous les domaines - scientifique (par exemple : W. Crookes, Edison, Flammarion), littéraire (G. Russell, Yeats, D.H. Lawrence, J. Joyce, T.S. Eliot, H. Miller, K. Gibran, etc.), ou artistique (comme Mondrian, Kandinsky, Scriabine). Des spécialistes comme D.T.Suzuki et E.Burnouf lui ont rendu hommage pour son effort en faveur du bouddhisme authentique, tandis que M.K. Gandhi reconnaissait à son biographe, Fischer : "La Théosophie est la fraternité des hommes [...]. C'est l'hindouisme dans ce qu'il a de meilleur". Éloge rendu à l'universalité de la parole blavatskienne.
Après des années d'éclipse relative, l'action entreprise par Mme Blavatsky donne des signes évidents de réveil, et la place historique de celle-ci a été reconnue dans sa Russie natale à la fin du XXe siècle.
Même si le mouvement du New Age a puisé dans la Théosophie blavatskienne une partie importante de son inspiration, et repris à son compte nombre de ses idées essentielles, il s'en faut de beaucoup qu'il puisse être considéré comme la résurgence du mouvement théosophique, où la distinction entre le psychique et le spirituel demeure un point cardinal.
Nul, à son entrée dans la Société, n'est questionné sur ses opinions religieuses. Aucune ingérence n'est permise à cet égard. Mais chaque membre est invité à témoigner à la religion des autres autant de respect qu'il en attend d'eux pour sa propre croyance.
La Société n'a pas de dogme et ne connaît pas d'hérétiques. Personne n'en est exclu pour ne pas croire à tel ou tel enseignement théosophique. On peut même les repousser tous, sauf le principe de Fraternité humaine, et cependant revendiquer dans ses rangs une place et des droits.
Les Théosophes savent que l'intelligence est plus active dans une atmosphère de liberté, et que la vérité se voit mieux quand on on restreint ni le droit de la chercher, ni les moyens de la découvrir.
La vérité pour eux est chose si capitale qu'ils ne veulent imposer à qui que ce soit aucune condition quant aux motifs, aux méthodes ou au domaine de l'investigation.
L'avenir de la Société est lié à l'obligation d'abriter en elle-même la plus large diversité d'opinions sur toutes les questions compatibles avec une divergence d'idées. Il n'est pas à souhaiter qu'elle soit l'asile d'une seule école de pensée.
A chacun de ses membres incombe le devoir de préserver pour lui-même et pour les autres l'indépendance intellectuelle. La Société Théosophique est la servante de la Sagesse Divine. Elle a pour devise: «Aucune religion n'est au-dessus de la Vérité.» Elle recherche dans toutes les erreurs le germe de la vérité qui les fait vivre, et qui leur donne prise sur la raison de l'homme.
Toutes les religions, toutes les philosophies, toutes les sciences, tous les mouvements d'idées puisent dans la Sagesse Divine ce qu'ils ont de vrai et de beau, mais aucun d'eux ne peut la réclamer comme son bien propre ni en exclure les autres.
La Théosophie n'appartient donc pas à la Société Théosophique; au contraire la Société Théosophique appartient à la Théosophie.
La Société Théosophique se compose de personnes professant ou non l'une des religions actuelles, mais unies entre elles par l'acceptation des Trois Buts indiqués plus haut ou tout au moins du premier; par le désir de mettre fin aux querelles religieuses, et de grouper ensemble les hommes de bonne volonté malgré la diversité de leurs croyances; par le projet d'approfondir les doctrines religieuses et de partager avec les autres le fruit de leurs études.
Le lien qui les unit n'est point une commune déclaration de principes mais un même effort et un élan pareil vers la vérité. Ces personnes pensent qu'on doit la chercher par l'étude, par la réflexion, par la pureté de la vie, par le don de soi-même à un haut idéal. Elles la considèrent comme une récompense que le labeur conquiert, non comme un dogme que l'autorité impose. Pour elles la croyance doit suivre l'étude et l'intuition individuelle, mais non les précéder ; se fonder sur la connaissance, et non sur l'assertion.
Elles étendent leur tolérance à tous et même aux intolérants, non comme une faveur qu'elles accordent mais comme un devoir qu'elles accomplissent.
Elles cherchent à guérir l'ignorance plutôt qu'à la châtier. Découvrant dans chaque religion une expression partielle de la Sagesse divine, elles aiment mieux l'étudier que la condamner, et la pratiquer que la prêcher.
Théosophie
La Théosophie est la somme des vérités qui forment la base de toutes les religions et qu'aucune d'elles ne peut réclamer comme son bien exclusif. Elle apporte une philosophie qui rend la vie intelligible; elle montre que la justice et l'amour conduisent l'évolution. Elle détermine vraiment ce qu'est la mort, simple événement qui revient périodiquement au cours d'une vie sans fin pour ouvrir les portes d'une existence plus pleine et plus lumineuse. Elle restitue au monde la science de l'Esprit; elle enseigne à l'homme à se connaître lui-même dans l'Esprit et à regarder l'intelligence et le corps comme des serviteurs.
Elle illumine les écritures sacrées et les doctrines religieuses par la révélation de leur sens caché, et les justifie ainsi au tribunal de la raison comme elles le furent de tout temps aux regards de l'intuition.
Les membres de la Société Théosophique étudient ces principes et les Théosophes s'efforcent de les pratiquer.
Tous ceux qui veulent étudier, être larges d'Esprit, aspirer à un but élevé et travailler avec persévérance, seront les bienvenus et admis comme sociétaires. Il appartiendra ensuite à ceux-ci de devenir de vrais Théosophes.
L'essence de la Théosophie consiste dans la certitude que l'homme, étant divin par sa nature, peut connaître le divin dont il partage la vie. De cette vérité si importante se déduit nécessairement le corollaire de la fraternité humaine. La vie divine c'est la présence de l'esprit dans tout ce qui existe, dans l'atome comme dans l'archange; le grain de poussière cesserait d'être si Dieu en était absent; le séraphin sublime n'est rien qu'une étincelle du feu éternel qui est Dieu. Ainsi tous participant à la même vie, forment une même fraternité. L'immanence de Dieu, la solidarité de l'homme, sont les vérités fondamentales de la Théosophie.
Pour doctrines secondaires, elle a les enseignements communs à toutes les religions, vivantes ou mortes. Unité de Dieu, Trinité de sa manifestation, descente de l'esprit dans la matière et gradation des intelligences dont l'humanité forme l'un des ordres; progrès de l'humanité par le développement de la conscience et l'évolution des corps, c'est-à-dire par la Réincarnation; marche de ce progrès suivant la loi inviolable de causalité, ..
...c'est-à-dire Karma; milieu où se déroule ce progrès, c'est-à-dire les Trois Mondes, physique, émotif et mental — la terre, le monde intermédiaire, et le ciel; existence des Instructeurs Divins, Hommes sur-humains, appelés souvent Fraternité Blanche ou Frères Aînés de la race. Toutes les religions enseignent ou bien ont enseigné ces principes. Sans doute certaines de ces notions essentielles peuvent, pendant un temps, comme reculer dans le lointain, mais elles reparaissent toujours. C'est ainsi que la doctrine de la Réincarnation, jadis perdue pour le Christianisme ecclésiastique, commence maintenant à lui revenir; après avoir sombré autrefois, elle émerge de nouveau.
Les religions ne se copient pas l'une l'autre. La Fraternité Blanche, gardienne de la Sagesse, en retouche les parties accessoires pour les adapter aux besoins de l'époque. Aussi contiennent-elles à la fois l'identité des vérités essentielles et la diversité des détails.
La Société Théosophique a pour mission collective de répandre en tous lieux ces vérités, mais sans qu'aucun de ses membres soit tenu individuellement de les accepter.
Chacun garde la liberté absolue de les étudier à sa guise, de les accueillir ou de les rejeter; mais si la Société dans son ensemble cessait de les admettre et de les propager, elle cesserait aussi d'exister.
En morale, la Théosophie base ses enseignements sur l'unité des êtres, car elle voit dans toutes les créatures l'expression d'une vie unique, et sait que porter préjudice à l'une d'elles c'est nuire à toutes les autres.
Faire le mal, c'est verser un poison dans les veines de l'humanité, c'est commettre un crime contre l'unité. La Théosophie n'a pas de code moral, car elle est elle-même l'expression de la plus haute morale; elle offre à ses étudiants l'éthique la plus sublime de toutes les religions, et cueille au jardin des grandes doctrines les fleurs les plus parfumées.
La Société n'a pas de code, car un code, pour s'imposer à la généralité, ne doit pas dépasser le niveau assez bas de l'humanité moyenne, et la Société cherche à élever les membres au-dessus du degré ordinaire en leur présentant toujours l'idéal le plus noble, en éveillant en eux les plus hautes aspirations.
Elle abandonne la loi de Moïse pour marcher sur la voie du Bouddha et du Christ; elle s'efforce de développer le besoin d'une loi intérieure et non d'en imposer une extérieure. Sa règle de conduite envers les moins avancés de ses membres consiste, non à les éliminer, mais à les rendre meilleurs.
Isa_vhada- 5 étoiles
- Nombre de messages : 498
Date d'inscription : 25/10/2008
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