Pleine lune de Poissons, le 10 mars 2009

Pleine Lune des Poissons








Calme vaillance de la sagesse

Chers amis, la bienvenue à vous qui êtes présents à cette réunion de méditation placée sous le signe des Poissons.

Cette période signe la fin d’un cycle pendant lequel se collectent toutes les énergies et les expériences d’une année afin de servir de tremplin à l’étape qui suit ; cette nouvelle phase commencera par la Fête de Pâques, première des trois Fêtes Spirituelles.

Nous unir en tant que groupe avec toutes les personnes et les groupes qui réalisent cette même méditation, soutiendra fermement l’invocation que nous émettons tous vers la Hiérarchie.

La pureté de notre intention dans ce service permet l’ouverture d’un passage emprunté par les énergies spirituelles.


Nous sommes ici pour accueillir ces énergies et les restituer aidés par la qualité de l’orientation dont dépend la propriété de réception et d’intégration des énergies affluant pour que l’humanité serve au mieux la planète.

Il nous revient de percevoir par intuition où la Hiérarchie souhaite voir déverser les énergies accueillies pendant la pleine lune, même si la crise mondiale touche toute la planète avec des événements et situations qui bouleversent tout.


Pourtant les média et le poignant des affaires mondiales nous indiquent clairement les endroits précis où la situation est insoutenable et ne peut rester sans réponse.

Tel lieu où la conscience des dirigeants et chefs d’Etats gagnerait en justesse de partage si la lumière affluait davantage dans leurs pensées, tel autre lieu où des conduites alternatives économiques et sociales aux problèmes de l’humanité demanderaient un surcroît de bonne volonté, d’amour et de sacrifice pour exprimer plus d’équilibre dans le partage.

La méditation de groupe peut ainsi être plus utile au service envers toute la chaîne hiérarchique de la planète Terre.
Prenons un temps de silence pour rejoindre en pensée tous les groupes qui méditent dans le monde, pour nous aligner et, pour commencer à nous imprégner de la note-clé de ce mois :

« Je quitte la maison du Père et, en revenant, je sauve. »


Ensuite nous dirons ensemble l’Affirmation du disciple :

L’Affirmation du disciple

Je suis une étincelle dans une grande lumière
Je suis un filet d’énergie aimante dans le fleuve de l’amour divin
Je suis, centrée dans l’ardente volonté de Dieu
Une étincelle de la flamme du sacrifice
Et ainsi je demeure
Je suis une voie de réalisation pour les hommes
Je suis une source de force qui les soutient
Je suis un rayon de lumière éclairant leur chemin
Et ainsi je demeure
Et, demeurant ainsi, je reviens
Et foule le sentier des hommes
Et je connais les voies de Dieu
Et ainsi je demeure




*

Nous allons approfondir ensemble le sens du signe des Poissons, pour mieux cerner la nature de cette énergie particulière et voir comment l’utiliser.

Dans les 12 Travaux d’Hercule, le disciple doit ramener le troupeau de bœufs roux (l’humanité) à la Cité sacrée dans une coupe d’or pour l’offrir à Athéna, Déesse de la sagesse et de la combativité spirituelle.


Hercule apparaît ici comme le Sauveur du Monde exprimant pleinement toute les qualités de l’âme acquises précédemment sur la roue Zodiacale.

Il élimine le monstre à trois têtes (symbole des corps mental, émotionnel et physique), gardien du troupeau, libérant ainsi les hommes de leurs personnalités les élevant vers les cieux dans une coupe pour transmettre la lumière de l’âme.

Le roux qui caractérise la couleur du troupeau est une nuance entre le rouge et l’ocre comme le feu ; ce n’est pas encore le feu limpide de l’amour céleste (le rouge), mais un feu encore relié aux désirs inférieurs.


La coupe d’or est en fait le Saint Graal, la plénitude intérieure que les hommes cherchent au cours de l’aventure spirituelle, mais également le symbole de l’Amour qui relie le Christ et l’être humain que met en scène le mystère de la communion.

Tout au long du cheminement, il arrive un moment où aucune de nos richesses ne parvient à combler la béance du vide.

Les humains veulent soudain « recevoir » de l’intérieur et se transformer pour goûter à la plénitude qu’il pressent ; insensiblement, il passe de l’avoir à l’être avec une aspiration à un autre système de valeurs.

Progressivement la personnalité est maîtrisée, intégrée, alignée et une relation vivante s’établit pas à pas entre les trois corps ; alors la personne ainsi libérée de la servitude peut commencer à servir à sa véritable place avec consécration et en devenant des points radiants de transmutation.


Dans l’ère du Verseau caractérisée par le travail de groupe et la conscience de groupe, c’est un salut collectif et non individuel qui est entrepris et en responsabilité de groupe pour aider à recentrer l’homme en Dieu.


Les énergies des Poissons reçues dans l’ouverture et avec gratitude, préparent à un nettoyage en profondeur ; c’est la période du Carême, de purification, de détachement, de renoncement, de lâcher prise, de silence qui dégage les voies pour les rendre nettes, transmuées pour le nouveau cycle.



Ce temps de purification entraîne souvent des bouleversements afin de recouvrer la libre circulation des énergies du système de la grande vie. Pluton qui est entré en capricorne renforce le balayage de ce qui est périmé, cristallisé et suranné.

Comment s’éveiller à un autre état de conscience sans accepter de muer, de laisser aller toutes les formes désuètes qui ne feraient que retenir en prison ; ne pas s’accrocher au connu et à une certaine forme de sécurité pour s’ouvrir à de plus riches potentialités et de nouvelles formes d’enseignements.


L’énergie des Poissons aide à mieux circonscrire ce à quoi chacun doit mourir pour renaître à un état plus fluide, vibrant et inclusif où l’intuition du cœur peut avoir désormais une bonne place.


La nature nous offre la sagesse des cycles et du rythme car au printemps, nous pouvons admirer l’explosion de la vie au sein de la végétation après l’engourdissement hivernal.

La sève monte et permet à la création de s’exprimer en des formes sans cesse renouvelées.

Les énergies du centre solaire se transforment continuellement et élèvent tout ce qui vit sur terre vers le cœur divin qui transmute l’égoïsme en altruisme divin dissolvant la vie individuelle dans l’infinitude de Dieu par le service de groupe.





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Par l’acte créateur, les humains expérimentent un processus continu d’attachement / détachement ; dans le sens de l’incarnation, par l’idée de projet, la construction, la réalisation du projet et de la vie qui est mise en œuvre, et, en sens inverse lorsque la fin arrive, la séparation, la mort où la forme disparaît permettant à la conscience de s’élever davantage.


C’est cette compréhension-là que nous devons développer dans le service car alors seulement il s’agit d’une véritable disponibilité désintéressée qui ne confond pas le but et le moyen.


Le Tibétain a dit dans Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol 2, p. 289, que « dans les stades de début de l’expérience, « l’œil » reste clos ; il n’existe pas de capacité à penser dans le cœur c’est à dire à partir des niveaux de l’âme….

Alors « l’œil de l’âme » s’ouvre et, l’énergie issue des niveaux de l’âme intelligemment utilisée commence à être dirigée à partir de ces niveaux » pour s’exprimer en tant qu’âme sur le plan physique.


La culture est un champ d’expression où différentes manières d’être s’expriment et participe à une union de la sensibilité et de la pensée. Cette relation permet de vivre comme un être subjectif intelligent dans un monde tangible.

La culture cultive le terreau de relations qui relient le monde des causes au monde des apparences : ces deux aspects constituent en fait un seul monde.

Le raffinement qu’octroie l’intérêt porté à l’acte culturel offre une expansion de conscience nécessaire aux masses afin qu’elles deviennent capables de vivre dans un monde intérieur en tant que mental et âme .


« La culture n’est pas dans ce qu’on possède : elle est dans ce qui nous permet de faire œuvre d’humanité à partir de l’expérience de ce qu’il y a de plus fragile et de plus vulnérable, de plus éphémère, dans notre humanité.

La culture doit être la ressource de notre présence d’esprit quand, ce qui menace, ce n’est pas seulement l’invasion du mauvais goût, mais son usage politique sous les apparences du sans-goût.


Elle doit être une arme de résistance à ce qui menace de nous écraser, pas le moyen de nous carapaçonner de lourdes étoffes de brocart », a dit André Sauge, poète et philosophe.


Il peut paraître intéressant de relier le mouvement de vie continu et créatif offrant des sauts quantiques de conscience à l’expression artistique que certains jeunes créateurs contemporains proposent secouant la représentation mentale de chacun de celles et ceux qui ose se confronter à l’inconnu.


Après Tokyo, New York et d’autres grandes villes dans le monde, le Palais de Tokyo à Paris, au Trocadéro, expose, en ce moment jusqu’à fin avril 2008, sur 4000m2 une installation, Cellar Door, d’un jeune artiste transdisciplinaire de 30 ans, passionné d’architecture, de mécanique quantique, de musique électronique, Loris Gréaud.

Cette proposition artistique est un gigantesque organisme généré par une partition qui s’étire dans l'espace et le temps.

L'exposition Cellar Door est une forme mutante, pilotée en temps réel par un studio et un ingénieur placé au coeur du dispositif, activant les oeuvres, produisant l'habillage sonore, les accélérations et les retraits, où de gigantesques feux d'artifice sont tirés sous terre, où les perspectives se replient sur elles-mêmes comme des boules de papier, où les étoiles forment des dessins intergalactiques qui se mesurent en années-lumière, où des failles spatio-temporelles s'ouvrent sous les pieds, où des sculptures se forment sous les yeux, le tout dans une pénombre parfois traversée de traits de lumières, de sons imprévisibles et de souffles d'air.

Cet ensemble crée un univers dont il n'est pas possible de venir à bout car il se transfigure sans cesse et Loris Gréaud parle d’une porte … où le futur entrerait d’abord.



Cette réalisation plastique est une usine rêvante douée d’une pensée et d’une parole qui se réinvente
en permanence.





Ainsi les qualités de ceux que nous côtoyons peuvent-elles s’éveiller plus pleinement pour soutenir les valeurs supérieures, s’orienter autrement avec la puissance divine et méditer profondément sur :

« Je quitte la maison du Père et, en revenant, je sauve. ».

Si la valeur éthique, essentielle à la pensée, est une forme de courage, comme d’ailleurs pour tout acte à poser, c’est que l’activité de la pensée est un éclat de sagesse, mais la sagesse elle-même est éminemment pratique. S’il y a une vaillance de la sagesse, elle sera comme la sagesse le prescrit, calme courage.


La vie est un chemin et, de notre naissance à notre mort nous ne faisons que voguer et, peut-être est-ce pour cela que les Poissons régissent également les pieds qu’il est préférable d’avoir en bon état, sains, solides et bien plantés pour avancer dans la lumière comme dans le clair-obscur des épreuves, des crises qui ne sont que des opportunités pour mieux rebondir, nous faire résilients.

Les êtres humains se tiennent ainsi debout entre ciel et terre, trait d’union entre le tangible et l’intangible, mettant en mouvement un corps bien enraciné à la terre, pour que l’esprit puisse prendre patiemment son envol dans l’azur du ciel.


Garder les pieds sur terre est un signe de sage humilité, comme le Christ qui, avant la Cène, lave les pieds de ses apôtres symbolisant l’humilité de Celui qui, bien que le Maître, Est Serviteur.

C’est un geste qui purifie aussi les apôtres, ramenés en quelque sorte avant les noces mystiques à un état de santé parfaite, un état de « sainteté ».

C’est pieds nus que nous devons cheminer intérieurement ; cette nudité implique le dépouillement nécessaire au cours du voyage de retour.

Le signe double des Poissons relie l’âme et la personnalité par un trait horizontal ; cette corde d’argent qui unit le souffle et les vibrato tout au long du cycle évolutif où l’âme s’incarne dans la matière pour expérimenter et maîtriser tous les effets.

Lien qui perdure lorsque, sur le tour de la spirale ascendante, la fusion s’opère entre l’âme et la personnalité, provoquant le véritable lâcher prise et l’éveil de la conscience Christique, procurant plus de lumière et de puissance aimante pour s’exprimer et croître en tant qu’humanité Une.


C’est ce rôle de médiateur entre la forme et l’esprit qui donne à terme cet ajustement final et parfait où l’humanité se transforme en un instrument accordé avec justesse au service du Plan.


Cet état de complémentarité puis de fusion, où l’âme et la personnalité ne font plus qu’un, permet de puiser directement à la Source Divine et de servir de plus en plus avec amour et lumière.


Ainsi les qualités de ceux que nous côtoyons peuvent-elles s’éveiller plus pleinement pour soutenir les valeurs supérieures, s’orienter autrement avec la puissance divine et méditer profondément sur :

« Je quitte la maison du Père et, en revenant je sauve. ».



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